En effet, pour le patronat, «pour créer de l’emploi, il faut de la croissance et la croissance dépend de la compétitivité des entreprises marocaines». À cet égard, la CGEM a proposé, entre autres, des mesures pour alléger les charges qui pèsent sur ce volet.
Il s’agit de l’exonération des entreprises de 100% des charges patronales pendant les trois premières années après l’embauche, pour les bas salaires inférieurs à 3.000 dirhams bruts par mois. Pour la CGEM, cette mesure permettrait de créer 100.000 emplois.
Aussi, d’après ses prévisions, elle coûterait 450 millions de dirhams à l’Etat. Par contre, exonérer les entreprises de certaines charges permettrait aussi de diminuer l’économie informelle qualifiée de fléau national. Cependant, après l’élaboration du projet de loi de Finances 2015, la CGEM a regretté de ne pas voir les mesures d’encouragement à l’emploi et à l’investissement étendues aux entreprises déjà existantes et ne pas concerner seulement les nouvelles créations à venir.