Une convention d’investissement de 2 milliards de dirhams a été signée, mardi 20 juin 2006, entre le Groupe Lafarge Ciments et le Maroc. La cérémonie s’est déroulée à Rabat en présence du Premier ministre, Driss Jettou, et du ministre des Finances et de la Privatisation, Fathallah Oualalou, ainsi que ses deux homologues de l’Equipement et du Transport et de celui des Affaires économiques et générales.
La grande partie de cette enveloppe sera consacrée à l’extension de l’usine de Tétouan et à la transformation de celle de Tanger en une station de broyage moderne. L’usine de Tétouan verra ainsi sa capacité doubler pour atteindre un million de tonnes par an. A terme, cette unité sera dotée d’une ligne de production du “clinker”, des ateliers de broyage et de stockage et d’ensachage de ciment. Ces investissements interviennent alors que le Nord du Royaume connaît, avec la mise en place de projets touristiques (station Azur, littoral de M’diq-Fnideq) et immobiliers (Tanger-City Center, entres autres) une forte croissance de la consommation en ciment. Ce qui fait dire aux responsables de Lafarge, présents lors de la signature de la convention, que le marché marocain est intéressant. La demande devrait ainsi connaître une augmentation de deux millions de tonnes à l’horizon 2014 selon les responsables du groupe français, cités par l’agence MAP.
C’est la troisième fois depuis 2001 que le cimentier français conclut une convention avec le gouvernement marocain. A l’époque, en janvier 2001, le protocole d’un montant de 2,3 milliard de dirhams concernait la construction de l’usine de Tétouan. Quant à la deuxième convention,signée en 2005 et dotée d’un montant global de 1,5 milliard de dirhams, elle avait pour objet l’extension de l’usine de Bouskoura et l’extension de la modernisation des sites de Meknès, Safi et Tanger. En tout, entre 2001 et 2006, les trois conventions signées par le groupe français et l’Etat marocain totalisent 5,7 milliards de dirhams.
Zoom : Lafarge Maroc
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