Economie

Événement : L’agriculture, un secteur peu valorisé

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L’agriculture est un des piliers de l’économie marocaine encore peu valorisé. Selon un rapport annuel de Bank Al Maghrib qui date de 2004, sa contribution au PIB marocain varie entre 14 et 17 %. Attijariwafa bank vient d’ailleurs de lui dédier un fonds d’investissement doté d’un capital initial de 200 millions de dirhams. Classé deuxième industrie de transformation après les industries chimiques et para-chimiques, l’agroalimentaire a enregistré un chiffre d’affaires de 64 865 millions de dirhams en 2004, soit 1/3 du CA des industries de transformation. Ce même chiffre d’affaires a enregistré entre 1999 et 2004, un taux de croissance annuel de 3 %. L’agroalimentaire se place ainsi troisième industrie en terme d’exportations en 2004 avec 9 919 millions de dirhams d’exportation selon le ministère du Commerce, de l’Industrie. Les industries du poisson et des fruits et légumes, pour leur part, représentent 78 % du total des exportations des industries alimentaires hors tabac. Par ailleurs, l’industrie du poisson a connu une croissance importante. Le taux de croissance annuel moyen de ses exportations sur la période 1999-2004 s’est situé à 12 %, selon cette même source du ministère du Commerce.  Mais l’industrie agroalimentaire est amenée à se développer.  Elle dispose d’atouts de taille pour concrétiser son développement. D’abord des ressources de qualité disponibles à des conditions avantageuses. Ensuite, une proximité géographique avec l’Union européenne. Et enfin une main-d’œuvre qualifiée. Une étude d’Attijariwafa bank, publiée récemment, a démontré que le secteur de l’agroalimentaire au Maroc dispose de réelles opportunités notamment le développement actuel de la grande distribution alimentaire et généraliste ainsi que l’ouverture de nouveaux marchés étrangers encouragée par la signature d’accords de libre-échange. L’amélioration du niveau de vie des ménages marocains et la jeune population ainsi que le changement des habitudes alimentaires sont aussi des atouts à prendre en considération selon cette étude. La banque s’arrête également sur la privatisation de la SODEA/SOGETA et sur la levée progressive des subventions à l’agriculture en Europe. Les opportunités de développement existent, il faut juste les saisir au moment opportun.

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