En dehors du littoral, certaines sociétés avicoles déplorent des pertes liées à la dernière vague de chaleur enregistrée à travers la plupart des régions du Royaume. Mais, «nous sommes loin des niveaux enregistrés dans les années précédentes», déclare Chaouki Guerri, le directeur général de la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole. Le sondage réalisé au niveau national fait apparaître des taux de mortalité élévés dans quelques endroits certes, mais il s’agit de cas isolés. «Tous les élevages bien tenus et les normes sont épargnées». Pour preuve, poursuit le directeur général de la FISA, les prix sont restés relativement bas aux alentours de 9,5 à 10 dirhams à la sortie de la ferme. La mise en place de normes techniques comme le Pad cooling explique cette résistance à la chaleur. C’est le sentiment de Youssef Alaoui, président de la FISA.
L’on est donc loin des dégats enregistrés en juillet 2004, année qui a vu de forts taux de mortalité variant en moyenne de 30 à 40 % parmi les poulets de plus de 35 jours d’âge et de 10 à 15 % parmi les dindes adultes. Parmi les régions généralement vulnérables du fait de la chaleur, Marrakech vient en tête. Ainsi, selon un responsable à la société Alf Bicose, spécialiste en aliments de volaille, 1 500 cas de mortalité liés à la chaleur» ont été recensés dans environ une dizaine de fermes de la région. Ce sont les poulets de plus de 43 jours qui ont le plus souffert des fortes températures.
Ne disposant pas de système de refroidissement, la plupart des éleveurs on pâti de la canicule, surtout durant la semaine du lundi 10 au dimanche 16 juillet. Pour le reste, les choses sont rentrées dans l’ordre en ce début de semaine. Le fait que les prix aient gardé là aussi un niveau normal est plutôt un bon signe pour les producteurs.
Secteur avicole : fiche technique
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