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Exploration pétrolière : Le Maroc a du pain sur la planche

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C’est autour de l’exploration pétrolière que la Chambre de commerce britannique BritCham a articulé sa dernière conférence-débat. Une rencontre qui a connu la participation d’experts de haut niveau venus débattre du réel potentiel du Maroc en ce domaine.

Il en découle que les bassins sédimentaires marocains restent largement sous-explorés. C’est d’ailleurs ce qu’a tenu à souligner Amina Benkhadra, directrice générale de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), lors de cet événement tenu lundi 12 novembre à Casablanca. Mme Benkhadra a, dans ce sens, précisé que la moyenne d’exploration au niveau national est de 0,05 puits pour 100 kilomètres carrés contre 10 puits pour le même périmètre à l’échelle internationale. «le Maroc ne figurait pas sur la liste des pays prioritaires en matière d’exploration pétrolière», a-t-elle ajouté. Se référant aux chiffres avancés par Amina Benkhadra, «le nombre total de puits forés à fin juin 2017 est de 340, dont 43 en offshore, soit une densité moyenne de 4 forages par 1.000 km² contre 10 par 100 km² à l’échelle mondiale». La rencontre de la BritCham a également été une occasion de présenter les avantages fiscaux et le cadre réglementaire attractif définis par le Maroc pour attirer les sociétés juniors et majors. L’ONHYM a, dans ce sens, signé en juillet dernier un accord avec Shell et Repsol pour la prospection sur la zone onshore de Tanfit. La conférence-débat a également été une occasion  pour les entreprises étrangères de partager leur expérience au niveau national. C’est le cas pour la britannique Sound Energy qui a pris part à cet événement. Mohammed Seghiri, directeur général de l’entité britannique, a évalué à plus de 100 millions de dollars le montant total d’investissements effectués en matière de prospection dans les zones de Tendrara (Oriental) et Sidi Mokhtar, à proximité d’Essaouira. L’accord signé à cet effet porte sur une durée de 8 ans dans lesdites zones qui couvrent une superficie globale de 14.500 kilomètres carrés dans l’Oriental.

Une région géologiquement difficile à explorer en raison des reliefs de l’Atlas. Pour sa part, Didier Lartigue, directeur général France & Afrique de Clarke Energy, a expliqué comment l’impact environnemental de la prospection pétrolière pouvait être limité et valorisé.

Selon lui, la valorisation des gaz torchés peut constituer une option dans la mesure où ils peuvent être récupérés dans des unités productrices d’électricités mises à la disposition des entreprises.

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