La Banque africaine de développement (BAD) réitère son soutien au secteur privé marocain.
L’institution financière a conclu en fin de semaine dernière deux accords. Le premier avec la CGEM. Il s’agit en effet d’un accord de don de 560.000 dollars américains. Ce don, le premier en son genre pour l’institution financière africaine, vise le renforcement du rôle du secteur privé marocain dans la dynamique d’intégration du Maroc sur le continent africain. Ce partenariat vise, en effet, à accompagner activement le développement des entreprises marocaines en Afrique subsaharienne consolidant ainsi la contribution du secteur privé dans le processus d’industrialisation de l’Afrique.
Il est à noter que le don accordé est financé à travers le Fonds d’assistance technique pour les pays à revenu intermédiaire (FAT-PRI). Cet appui financier permettra de développer une cartographie des échanges économiques et commerciaux intra-africains. Il financera également l’organisation début 2020 d’un forum international dédié à la petite et moyenne entreprise (PME). Cet accord appuie par ailleurs la feuille de route définie par la Commission «Diplomatie économique, Afrique et Sud-Sud» de la CGEM, en accord avec la priorité stratégique de la banque en matière d’intégration régionale. Par ailleurs, la Banque africaine de développement a accordé un prêt de 45 millions d’euros à la société Tekcim pour la construction d’une nouvelle cimenterie dans la commune d’Oulad Ghanem dans la province d’El Jadida.
La construction de ce projet s’étalera sur trois ans pour une mise en service prévue en 2022. Le projet, d’un coût total de 240 millions d’euros (environ 2,6 milliards de dirhams), contribuera à répondre à la demande croissante en ciment afin de satisfaire les besoins de logements et d’infrastructures au Maroc et en Afrique. Cette cimenterie intégrée sera dotée d’une capacité de production de 1,11 million de tonnes par an de clinker et de 1,4 million de tonnes par an de ciment.
Ce projet s’inscrit en parfaite adéquation avec les stratégies d’intervention des deux institutions, en particulier avec les priorités stratégiques «High 5» de la BAD en matière d’industrialisation et d’intégration régionale.