La communication est-elle en train de changer de visage ? Sommes-nous en train d’assister à une nouvelle révolution en la matière ? Pas si sûr répondent les spécialistes. L’environnement change mais « les valeurs sûres, restent », rétorquent-ils.
Agence médias, concepteur-rédacteur, annonceur… le monde de la communication possède un vocabulaire qui lui est propre et ne se laisse pas facilement approcher. Il n’en reste pas moins que la communication devient un objet d’étude spécifique en sciences humaines, notamment. Un changement de perspective radical est introduit et l’on parle aujourd’hui de « l’esthétique de la communication ». Elle consiste en une synthèse de l’esthétique philosophique et des sciences de la communication. De plus, force est de constater qu’actuellement, il suffit de disposer d’un ordinateur, d’une ligne téléphonique, d’un modem et un accès à l’Internet via un fournisseur d’accès et le tour est joué. La communication passe par les nouvelles technologies de l’information et de la communication. Plus besoin de se déplacer ou de disposer d’une logistique impressionnante pour communiquer son message. Il est possible de toucher un public beaucoup plus large avec un coût dérisoire.
Les frontières sont en train de s’estomper. Normal, la communication est un métier qui mue au gré des évolutions et des innovations. Il renaît de ses cendres pour devenir un créneau d’avenir. Les profils requis pour accomplir la tâche, ô combien délicate, de communicateur au sein d’une organisation ou d’une entreprise, doivent disposer de suffisamment de souplesse pour s’adapter à un environnement en perpétuel changement. Il n’est pas évident d’acquérir ses titres de noblesse, dans un métier où il faut se mettre au diapason et se remettre en question quotidiennement, tant les techniques et les connaissances évoluent rapidement. Souvent des études supérieures sont indispensables pour mener à bien cette tâche. Cependant, des années d’expériences sont, tout aussi, indispensables pour prétendre se frayer un chemin dans le domaine. Là est la question. Le chemin de l’apprentissage risque d’être long et périlleux.