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Foum El-Oued : 48 millions DH pour protéger le littoral contre l’érosion

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Une partie de la plage a disparu et la route y attenante s’est dégradée

48 millions DH. C’est le montant consacré pour la première phase des travaux de protection contre l’érosion du littoral de Foum El-Oued, province de Laâyoune. Ceux-ci seront menés par la société Somagec pour une période de 11 mois, suite à un appel d’offres lancé par le ministère de l’équipement, du transport, de la logistique et de l’eau, qui veut contribuer à la protection de l’environnement littoral contre l’érosion marine, notamment par la réalisation d’opérations ponctuelles de consolidation du trait de côte.

Déjà une étude sédimentologique a été réalisée pour appréhender le phénomène naturel à l’origine de l’érosion du littoral de la plage Foum El-Oued, qui est constitué de falaises et bordé par une route littorale avec une zone urbanisée à l’arrière. Ce littoral connaît une forte érosion avec la disparition d’une partie de la plage et la dégradation de la route y attenante. Il est également assujetti à un risque de submersion marine. Le recul de la falaise pourrait produire la destruction de la route et les zones urbanisées dans un second temps.

L’étude a dressé un diagnostic de l’évolution du trait de côte et du stock sédimentaire mobilisable de cette zone et elle a établi une cartographie des aléas liés à la submersion ou l’érosion, comme elle a porté sur la détermination par secteur des enjeux soumis à des aléas d’érosion ou de submersion et des solutions possibles compte tenu de ces enjeux.

En effet, le relèvement du niveau de la mer, d’ampleur non encore précisément fixée, agit sur la dynamique côtière. La valeur moyenne avancée par certains auteurs (1,5 mm/an) est suffisante pour expliquer la tendance générale à l’érosion des côtes, notamment les plages et les basses falaises en matériel non consolidé. En plus du danger d’immersion des côtes très basses (deltas, basses vallées littorales, marais), le relèvement amène une exagération de l’attaque érosive des rivages et donc leur recul.

L’homme transforme aussi cet échange transversal en agissant directement sur le milieu côtier, notamment en consolidant les matériaux susceptibles de fournir à l’érosion marine les sédiments équilibrant le budget littoral. La construction de routes en corniche et l’urbanisation de la dune bordière ou même de la plage elle-même empêchent la mer de prélever sur ces milieux – en cas de tempête – les matériaux susceptibles d’alimenter le bas de plage. L’action marine se concentre alors sur la plage elle-même, la faisant reculer ou du moins en transformant la composition granulométrique, par prélèvement des sables fins et concentration en sables grossiers.

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