Economie

GFI Maroc fait son bilan : «La crise n’est pas passée par chez nous»

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Durant les années découlées, avec ou sans crise, GFI Maroc a su réaliser un taux de croissance de chiffre d’affaires (CA) de plus de 10%. Cette année est loin d’être une exception pour cette entreprise spécialisée dans les services informatiques. Filiale du Groupe GFI informatique, GFI Maroc a échappé à la crise. Son secret serait d’après Saloua Karkri Belkeziz le fait qu’ils «fuient les pays en crise et tablent davantage sur le marché africain». GFI Maroc a réalisé en 2011 un chiffre d’affaires de 95 MDH. Cette entreprise qui fonctionne avec un effectif de 200 personnes partage ses activités entre intégration et de mise en œuvre de progiciel de la gestion qui génère 60MDH de C.A et l’Offshore, activité  d’une valeur de 35 MDH. Ce chiffre d’affaires est en ascension continue depuis l’implantation de cette entreprise au Maroc. Cette dernière fait la joie de Vincent Rouest, P-dg de GFI Informatique : «Le Maroc est un point d’ancrage important. Gfi Maroc a eu de très bonnes performances en 2011, je peux vous dire que ce n’est pas le cas de la totalité de nos filiales» . Pour lui, ceci est dû naturellement à la proximité culturelle entre le Royaume et la France, «le Maroc a eu une culture française très importante, ce n’est pas pour rien que 10% des activités de l’offshore se font ici».
«Ceci risque malheureusement d’être compromis par le fait que la législation française et celle marocaine en matière de protection de données personnelles ne sont pas sur la même lignée», note le responsable développement de ladite entreprise. Pour lui, l’offshoring peut générer énormément de ressources si un décret est rendu dans ce sens, «on n’attend que ça pour pouvoir travailler sur les données personnelles au Maroc», déclare-t-il. Toutefois, si l’offshore n’est pas dans la meilleure des formes, le reste des activités de Gfi Maroc ne cesse de se développer. L’année écoulée, cette entreprise a su remporter un marché d’offre de Maroc Telecom, et pas n’importe lequel. Celui de l’opérateur  malien Sotelma (dont Maroc Telecom a 51% du capital). Ce marché a été gagné à l’arrache: «Gfi Maroc a remporté le marché malgré la présence de concurrents géants opérant dans le même secteur», note fièrement Saloua Belkziz.  Somme de toute, Gfi Maroc a bien surmonté la crise, elle ne l’aurait même pas connue et pour ce qui est de l’année 2012, Belkziz ambitionne de maintenir la cadence de développement de son entreprise tout en continuant à valoriser  son capital humain. «C’est grâce à nos équipe qu’on en est là aujourd’hui». Pour ce qui est du chiffre d’affaires qu’elle espère atteindre en 2012, il serait de 120 MDH.

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