Aujourd’hui le Maroc : Pourquoi avez-vous opté pour les chemises et les cravates ?
Inasse Idrissi : On a longuement réfléchi avant de porter notre choix sur "CAFÉ COTON". On a vu d’abord ce qu’il y avait au marché et ensuite évalué la demande. Finalement, on a pensé au prêt-à-porter pour hommes. On connaissait la marque et la qualité de ses chemises et cravates puisqu’on était client de "CAFÉ COTON" à Paris. On savait donc ce que représentait cette enseigne, c’est pourquoi on s’est tourné vers eux. Sauf qu’on a longuement bataillé pour avoir la franchise. Ce n’était pas du tout évident. "CAFÉ COTON" a beaucoup de demandes de franchises, c’est très difficile pour elle d’étudier tous les dossiers. Elle répond à trois ou quatre demandes seulement.
Quels sont justement les critères de sélection de "CAFÉ COTON" ?
Les critères de sélection étaient très clairs dès le départ. C’est d’abord par rapport à la volonté du licencié. La motivation est un élément très important pour "CAFÉ COTON". Ce qui l’intéresse le plus, c’est un licencié qui a un planning de développement très précis. Et bien sûr, derrière tout cela, il faut une bonne étude de marché.
Elle vous a coûté combien cette franchise ?
Le coût de l’investissement total est aux alentours de cinq millions de dirhams.
Quelle est la cible visée par "CAFÉ COTON" ?
On vise une certaine cible, la classe "B", peut-être "A". Les prix varieront entre 650 et 990 dirhams. On ne tient pas à toucher 100% de la population marocaine. Cette marque s’est depuis toujours adressée à une certaine clientèle.
Le concept
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