Economie

Hausse de 5,2% du PIB marocain en 2003

Le Produit intérieur brut a enregistré en 2003 une croissance de 5,2% en prix constants, au lieu de 3,2% en 2002, selon le rapport annuel de l’Institut d’émission au titre de l’année 2003. Selon ce rapport présenté, vendredi, à SM le Roi Mohammed VI par wali Bank Al-Maghrib, Abdellatif Jouhari, cette hausse recouvre une progression de 4,4% du PIB non agricole, estimé à 348,2 milliards de DH, et un renforcement de 9,8% du PIB agricole qui s’est établi à près de 70,4 milliards.
La même source a ajouté que les activités non agricoles ont bénéficié d’un renforcement de l’investissement dans l’industrie, le bâtiment et les services qui se sont accrues globalement de 3,2% au lieu de 2,8% en 2002, contribuant ainsi à la croissance globale pour 2,7 points de pourcentage. Dans le secteur primaire, la valeur ajouté s’est accrue de 18% au lieu de 5,6% en 2002 et a représenté 15,7% du PIB.
Pour la récolte céréalière, celle-ci a pu atteindre environ 79 millions de qx, soit une augmentation de plus de moitié par rapport à la campagne précédente, contribuant ainsi pour environ trois quarts à la hausse de la production du secteur. Cette récolte couvre 94 pc des besoins de consommation et réduit sensiblement le recours aux importations, lit-on dans le document.
De même, la production des cultures maraîchères a marqué une hausse de plus de 13%, attribuable aux cultures de saison. Celles industrielles, notamment oléagineuses et sucrières ont enregistré également de fortes augmentations, tandis que la culture des primeurs est restée stable.
Pour sa part, l’activité de l’élevage s’est légèrement développée en liaison notamment avec l’amélioration des parcours et l’accroissement notable de la production des cultures fourragères. Inversement, la production de la pêche a de nouveau baissé avec une diminution de 3% de la pêche côtière et une chute d’un tiers de la pêche hauturière, du fait de la prolongation de la période du repos biologique.
Dans le secteur secondaire, la valeur ajoutée qui a contribué à hauteur de 29,3% à la formation du PIB, a progressé de 1,8% au lieu de 2,7% l’année précédente, poursuit le document. S’agissant du secteur minier, le texte note que l’extraction minière qui a pâti de la faiblesse des exportations, a accusé une baisse de 5,7%, recouvrant une stagnation de la production des phosphates et de fortes diminutions de celles des autres minerais. Pour ce qui est de la production de l’énergie, elle a affiché une baisse de 1,2%, suite à la chute de l’activité du raffinage, tandis ce que celle de l’électricité a enregistré une hausse notable.

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