Avec environ deux millions de vidéos achetées lors de ces six derniers mois, uniquement en France, ce secteur fait recette, comme en témoignent les études de GfK et NPA Conseil. Ces dernières sont d’ailleurs basées sur douze grandes sociétés, à savoir les services des chaînes TF1, France Télévisions, Canal + (Canal Play), Arte (Arte VOD), M6 et TPS, mais aussi les enseignes Fnac et VirginMega, sans compter le FAI Free, l’Institut national de l’audiovisuel (INA), Orange, et Vodeo. Ce dernier n’a jamais été nommé dans nos colonnes, mais sachez qu’il propose de nombreux documentaires et reportages particulièrement intéressants. A l’image de Vodeo, les services proposant autre chose que des films pullulent et n’ont pas fini de gagner des parts de marché. Ainsi, les documentaires mais surtout les séries sont et seront les grands succès de la vidéo à la demande de demain. Le meilleur exemple est celui de TF1 qui a annoncé que la deuxième saison de sa série-phare LOST (Les disparus) sera disponible sur Internet juste après sa diffusion à la télévision. Quoique l’exemple de la saison 2 de LOST est typique : la plupart des internautes l’ont déjà vu en VO sous-titré. Proposer une version payante, tardivement, en français, après être passée à la télévision gratuitement, et avec des restrictions importantes (formats, limitations dans le temps, qualités…), n’est pas une brillante idée. Il serait intéressant de comptabiliser les ventes de cette série sur tf1vision.fr d’ici les prochains jours.
Proposer gratuitement la série, à l’image du “Maître du Zodiaque”, aurait certainement intéressé plus d’un internaute, mais TF1 semble avoir opté pour une option différente.
En France, l’offre ne cesse de grandir. Par exemple, de 700 films en mars dernier, à 900 films deux mois et demi plus tard à peine. Et cette frénésie est loin d’être terminée.
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