A l’instar des autres grandes entreprises, Sony Ericsson vient de publier récemment ses résultats commerciaux et financiers pour le troisième trimestre 2006. Et malgré la rude concurrence que lui livrent des constructeurs comme Nokia, Motorolla ou encore Samsung, cette coentreprise suédo-japonaise surfe sur les ventes et affiche une santé presque insolente.
En effet, et durant le seul troisième trimestre 2006, Sony Ericsson a vendu près de 19,8 millions de téléphones portables, soit 5 millions de plus que l’an dernier à la même période.
En outre, Sony Ericsson, qui fête actuellement ses cinq années d’existence, a vu son chiffre d’affaires progresser de 41,7 % pour atteindre 2,9 milliards d’euros. Mieux encore, son bénéfice avant impôts se chiffre à 433 millions d’euros, tandis que son bénéfice net a même quasiment triplé, passant de 104 millions d’euros il y a un an, à 298 millions à fin septembre dernier.
Des performances financières qui s’expliquent d’abord par un repositionnement stratégique, puisque ce géant de la téléphonie mobile a sensiblement récolté les fruits de sa capitalisation sur les labels Walkman (fichiers musicaux) et Cybershot (photo numérique). Des technologies brevetées par Sony et que l’on retrouve sur bon nombre de terminaux qui constituent sa nouvelle gamme. C’est ce qu’ont déclaré les hauts responsables de la firme, à commencer par Miles Flint, le président de Sony Ericsson. Celui-ci a ainsi déclaré : «Le troisième trimestre a vu Sony Ericsson récolter le fruit du succès des produits lancés au début de l’année, comme les terminaux haut de gamme K800i et W810, le milieu de gamme K610 mais aussi les W300 et K310 qui constituent l’entrée de gamme. Notre stratégie, consistant à utiliser des produits emblématiques, comme le mobile Cybershot, ou encore la gamme Walkman, a permis de créer un effet dopant pour les modèles plus basiques, et également encourager de nouveaux utilisateurs à essayer nos terminaux».
Il faudrait aussi remarquer le repositionnement de la marque vers le haut de gamme. Outre le lancement, en début d’année, du P990, Sony Ericsson a par ailleurs opéré un repositionnement vers le haut de gamme. Le prix de vente moyen d’un téléphone (Sony Ericsson) a ainsi grimpé à 147 euros. Parallèlement, des modèles plus accessibles sont toujours disponibles comme c’est le cas du K320i. Un portable assez élégant et intégrant un appareil photo avec zoom numérique 4x, un lecteur média pour musique et vidéo, ainsi que d’autres fonctions, dont des solutions «Business» (Push E-Mail, POP3, IMAP Idle…). A noter qu’au Maroc, ce modèle vient d’être commercialisé par le distributeur de la marque (Sony Ericsson pour le Moyen-Orient et l’Afrique), soit quelques semaines après l’introduction du K800i qui, lui, connaît encore plus de succès.
Caractéristiques techniques (K800i) :
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