Economie

Humeur : Allez zou, je vais c’est sûr… me faire encore quelques «copains» !

Mes pas me dirigèrent tout d’abord vers le Palais de la Bahia où un beau panorama de la peinture marocaine contemporaine était présenté, tout particulièrement remarquées des œuvres de Mohamed Bennani, Khalid Bekkay, Mohamed Hamidi et Mohamed Ataallah… entre autres. Catalogue annoncé et délivré malheureusement le jour de la clôture du festival ! (belle réalisation d’ailleurs même si la délivrance fut tardive).
Totalement excité à l’idée d’admirer ce qui était proposé à la suite comme le clou de cet ensemble intellectuel. Je veux parler de «The Wunderful Fund Collection», en fait la collection de Mademoiselle Vanessa B… accrochée pour la circonstance aux cimaises du Musée des Amis de Marrakech.
Mes ardeurs artistiques me dirigèrent ensuite vers la Place Sidi Ben Youssef.
Mais que diable nous présente-t-on ? des clichés photographiques hurlant de vérités «passe encore» et à la limite de l’inconvenance -pour faire «in» sûrement -, que dire de ces trois clichés de jeunes gens «maladifs» futurs pensionnaires certainement de leur morgue locale ? Quelques installations artistiques chaises et téléviseurs posés à même le sol dans le dénuement le plus absolu… Que dire des quelques autres toiles anorexiques mal ou pas encadrées jetées au gré des murs accompagnées d’un descriptif rarement à côté de l’œuvre exposée…
Que dire de l’ accrochage (la scénographie pour nos élites artistiques avant-gardiste) et l’éclairage… consternant. Que dire de la qualité des œuvres exposées ? dérangeantes ou vacillantes pour le moins.
Au final, une violence et un mal de vivre qui se dégagent en général de cet ensemble pictural «série CRASH» (si le mot ensemble peut qualifier cette collection ) une impression glauque et oppressive, et une seule envie celle de sortir en courant…
Finalement, pour qui nous prend-on ? A qui veut-on faire croire que nous sommes devant une collection prestigieuse, où se situe le fil conducteur de cet inextricable salmigondis aux prétentions artistiques ?
A noter, pour couronner le tout, aucune rampe n’est prévue pour faciliter l’accès aux personnes à mobilité réduite et qu’à tout le moins et compte tenu des tarifs pratiqués -40 DH- l’entrée, la fondation qui gère ce lieu et ses administrateurs pourraient envisager la dépense !

• Pandore

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