Vernissage de l’exposition Bennani Belamine Tahiri le jeudi 15 décembre 2005…A l’espace culturel de la CDG Rabat faisant à la 51éme biennale de Venise, placé sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. (Petite parenthése : le Pavillon du Maroc reçût 130.000 visiteurs, plus qu’un succés d’estime )…
Impressionnant défilé de limousines et autres chauffeurs en complets sombres comme rarement vus depuis quelques mois, ambassadeurs et leurs épouses, politiques, capitaines d’industrie et autres décideurs r’batis et casablancais, vieille et nouvelle garde artistique… qui visiblement ne boudaient par leurs plaisirs «d’être vus et voir». Le petit bémol, un service d’ordre oppressant à l’extérieur, serait-ce devenu le prix de la tranquillité dans notre capitale que je trouve pourtant toujours aussi sereine et rangée, loin des tumultes du monde extérieur ?
En présence de M. Paolo de Grandi, commissaire de l’exposition de la biennale de Venise représentant 14 pays étrangers dont le Maroc…
Bennani dit MOA…
Eblouissement sans cesse redécouvert même si les thèmes abordés, le chromatisme des toiles et de ses totems n’évoluent pas vraiment au fil du temps mais gagnent par contre en épanouissement, en mûrissement.
Chatoiement des œuvres présentées et instantanéité ( rouge brique, zébrure blanche, taches noires en opposition ) séduction immédiate… Messe esthétique presque parfaite, l’essentiel étant dit !
J’ai souvenir d’une exposition à l’ Amphitrite, il y a une quinzaine d’années, et je vois encore «Mao Filali» fine mouche et connaisseur tournant autour des «totems» au moment où nous les déchargions du camion, présidant à l’installation des éclairages de nuit, jugeant du coup d’œil «extravagant» de cet alignement de pièces colorées… lorsque le visiteur entrait par l’allée centrale.
Fathiya Tahiri
Métissage, melting pot d’inspirations, sculptures moulages composés de métaux précieux ou semi précieux (bronze et argent) sens de la proportion et de l’audace des sujets traités, formes organiques et contrastes.
Quelques toiles (voir le catalogue de l’expo «Nuit d’Afrique 2004»), visions fugaces des couleurs qui se croisent, s’entrechoquent, s’unissent se dissolvent pour faire renaître dans l’imaginaire des êtres, des paysages… une certaine fulgurance !
• Pandore