Economie

Immobilier : Dar El Kenz contourne la crise par le sérieux

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ALM : Le secteur de l’immobilier connaît une certaine crise en ce moment. Comment Dar El Kenz subit-il cette conjoncture?

Moulay Ahmed Iraqui : Je vais vous répondre franchement. Beaucoup en ce moment se plaignent de cette conjoncture très difficile. Certes, elle est difficile mais quand on réalise un projet avec des produits intéressants et des prix de commercialisation concurrentiels personnellement je ne vois pas comment cette conjoncture pourrait impacter le promoteur immobilier.

Aujourd’hui, Dar El Kenz est en bonne santé et n’a aucun bien fini et non vendu. Cela est le résultat de nos efforts axés sur l’objectif de garder l’équilibre entre les pôles financier, technique et administratif. Bien sûr la situation n’est pas toujours rose et la conjoncture nous rattrape sur certains points. Ainsi, il nous arrive que nos budgets prévisionnels et nos business plans ne tiennent pas la route. Mais, ce qui commence à devenir pesant, c’est que le fait que l’on n’arrive plus à améliorer les prix de vente durant la vie du projet. En dehors de cela, je ne vois pas de difficulté de déstocker. Le tout est de rester correcte sur les prix de vente et les prix d’achat pour ne pas subir la conjoncture de plein fouet.

Dar El Kenz est plus à vocation de logement principal ou de logement secondaire?

Notre projet a été conçu pour faire office de résidence principale. Aussi, aujourd’hui, les statistiques parlent d’elles-mêmes. Sur 65 villas vendues, nous avons 65 villas habitées à plein temps et sur les 118 appartements vendus, nous avons 82 appartements qui sont des résidences principales pour leurs acquéreurs. Ainsi, on constate que le concept de base a été largement bien représenté sur le terrain ce qui fait que même les clients qui venaient pour se procurer un logement secondaire, trouvaient chez Dar El Kenz un logement de vie au quotidien.

En effet, c’est un resort où ils retrouvent toutes les installations, services et commerces nécessaires au quotidien et surtout l’accessibilité. En effet, à 10min de Casablanca, ce n’est pas ce tronçon qui pénalise les gens, c’est plutôt la circulation au sein de Casablanca qui crée problème.

Vous avez lancé récemment une campagne promotionnelle importante. Quel en est l’objectif ?

Si aujourd’hui on offre des biens aux acquéreurs, c’est surtout pour aller plus vite dans la commercialisation. Du coup, on offre à nos clients en plus d’une vente en état futur d’achèvement (VEFA) dans les règles de l’art, un présent de bienvenue, ça nous permet de leur faire plaisir et de nous faire plaisir en même temps.

Cela traduirait-il des bénéfices excédentaires?

Nous ne sommes pas gourmands ce qui nous permet d’avoir des prix corrects. Vous pouvez vérifier par vous-même et vous verrez que nos prix pratiqués l’année dernière sont les mêmes que ceux d’aujourd’hui. Et si on se permet d’offrir des voitures à l’achat d’une villa ce n’est pas parce qu’on manque de clientèle, c’est juste pour accélérer un peu les ventes. En plus, je ne crois pas qu’une personne qui achète une maison à 5 millions de dirhams ait vraiment besoin d’une voiture supplémentaire, mais il s’agit de leur offrir un cadeau à la hauteur de leur confiance en nous.

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