Le Fonds de garantie des prêts au logement en faveur des populations à revenus modestes ou non réguliers (FOGARIM) veut ratisser large. Un salon itinérant sillonnera ainsi plusieurs villes du Royaume pour mieux informer les bénéficiaires des avantages de cette offre instaurée par le gouvernement marocain. Durant la semaine dernière et devant la gare ferroviaire Casa-port, un autocar a été transformé, le temps de cette manifestation, en un lieu de rencontre et d’échanges. Après la métropole, d’autres villes sont en fait programmées. Ce salon, qui continuera sa tournée à partir du vendredi 23 juin, est organisé par la Fédération des Chambres marocaines de commerce, d’industrie et des services, sous l’égide du ministère délégué chargé de l’Habitat et de l’Urbanisme.
Depuis son lancement en 2004, le Fogarim a connu quelques modifications pour mieux répondre aux exigences de sa clientèle. Deux points essentiels sont ainsi à l’origine du succès que connaît cette offre particulière permettant à une partie de la population marocaine de bénéficier d’un crédit-logement. « Il s’agit de l’augmentation du montant maximum de 1.000 à 1.500 dirhams pour le remboursement mensuel des prêts. La deuxième mesure se rapporte au remplacement de l’attestation de justification de revenu délivrée par les autorités locales par une déclaration sur l’honneur de la personne concernée », comme l’explique-t-on au sein du ministère délégué chargé de l’Habitat et de l’Urbanisme. L’effet de la mise en place de ce nouveau fonds s’est vite concrétisé. Ce sont presque 4553 familles qui ont pu accéder à la propriété de leur logement grâce au Fogarim au 30 mars dernier. Le total des prêts garantis est ainsi de l’ordre de 484 millions DH. Le nombre de prêts accordés s’est également accru grâce à la garantie offerte par la Caisse centrale de garantie dans le cadre de ce fonds. En effet, les mesures de restructurations qu’a connues le Fogarim ont été menées conjointement par la Primature, le ministère des Finances et de la Privatisation, le ministère délégué chargé de l’Habitat et de l’Urbanisme ainsi que la Caisse centrale de garantie (CCG). À cet effet, la garantie étatique, à travers la CCG, concerne 70 % du prêt, les 30 % restants étant à la charge des banques.
Le Fogarim entame sa tournée
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