Economie

Immobilier : taux d’intérêts en baisse

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Le dynamisme du marché immobilier au Maroc entraîne incontestablement les taux vers le bas. Des changements que le citoyen lambda peut assimiler à une guerre des taux mais qui ne sont en effet que le reflet de la diversité des offres. En fait, rien n’a changé sur les prêts accordés pour des durées longues, celles allant au-delà de 7 ans. Presque toutes les offres proposent des crédits «à partir de 5,15%». Le taux de 5,15 représente le taux minimum admis par Bank Al Maghrib dans cette catégorie. A la Société Générale, l’on dit pratiquer actuellement ce taux. «C’est une offre ferme», témoigne un responsable auprès de cette banque. Chez d’autres banques, on fait prévaloir le «traitement au cas par cas» pour des durées longues. A la BMCI aussi, la stratégie est arrêtée : «notre taux d’intérêt démarre à partir de 5.15% pour les crédits logements, sachant par ailleurs que nous avons le soucis permanent d’adapter et de faire évoluer notre offre et nos solutions en fonction des besoins spécifiques de nos clients».
De la même manière pour les taux longs, les banques se rapprochent aussi du plancher imposé par Bank Al Maghrib sur le court terme. Ce plancher est de 4,72 à l’exception des régimes spéciaux comme le Fogarim.
Dans tous les cas, estiment les opérateurs, la baise des taux comportera toujours des limites, dépendant entre autres des contraintes imposées aux opérateurs. Ainsi, en plus du terrain, le promoteur paye 4% du montant de l’acquisition entre les frais d’enregistrement (2,5%), la conservation foncière (1%) et la taxe notariale (0,5%).
Autres coûts structurels, la TVA (entre 14 et 20%) et différents frais sur l’éclatement des titres, la taxe sur la vente des appartements, l’impôt sur les sociétés..;
Autant de paramètres que les banques prennent en compte. En attendant le hit parade 2006, l’on connaît le classement des banques sur les crédits alloués dans l’immobilier entre 1995 et 2005. En effet,  selon une étude récente de la BMCE Bank,  le marché est dominé par la BCP avec à elle seule 12,2 milliards de dirhams accordés sur la période 1995-2005, soit 33,4% du total.
En deuxième position, vient Attijariwafa bank avec un total de crédits octroyés de 8,5 milliards de dirhams. Pour sa part, la BMCE a déployé des efforts considérables durant les cinq dernières années, portant ses parts de marchés de 4% en 2001 à 12,2% à la fin 2005. Une pente inverse suivie par le CIH, qui a vu sa part dans le total des crédits immobiliers octroyés régresser de 34,2 à 23,1% entre 2002 et 2005. L’entrée à hauteur de 35% de la Caisse d’Epargne française et l’augmentation du capital de la CDG devraient aider au repositionnement de la banque.

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