Le patrimoine architectural méditerranéen en discussion à Meknès
Une rencontre internationale sur "Le patrimoine architectural méditerranéen", organisée par la Faculté des Sciences de l’Université Moulay Ismaïl en partenariat avec la Fondation ONA, s’est tenue dernièrement à Meknès.
Les participants à cette rencontre, organisée en collaboration avec le Centre interrégional de conservation et de restauration du patrimoine (CICRP) de Marseille et le Réseau européen PACT (sciences et patrimoine culturel), ont souligné que cette manifestation constitue une occasion de mettre en place une stratégie visant à préserver les valeurs séculaires et à créer un espace de paix et de développement commun.
Cette rencontre a mis en relief les différents styles urbanistiques (romain, islamique, amazighe…) ayant marqué la civilisation méditerranéenne ainsi que les moyens à adopter pour préserver et entretenir les différents aspects historiques de cette civilisation. Intervenant lors de cette rencontre, le chercheur français Max Chvorer a appelé à mener une étude scientifique minutieuse pour identifier les matériaux utilisés pour bâtir certains monuments historiques méditerranéens, soulignant l’importance de préserver les différents aspects historiques et architecturaux dans le pourtour méditerranéen.
Cette rencontre de trois jours a pour objectif de permettre aux chercheurs et spécialistes de la région méditerranéenne d’approfondir leur connaissance au sujet des patrimoines architecturaux de cette région (histoire, culture, matériaux, techniques de construction) et de débattre des moyens permettant de faire face aux risques qui guettent le patrimoine architectural méditerranéen.
L’école Hassania discute les normes et la qualité dans la construction
L’Ecole Hassania des travaux publics a organisé, les 30 septembre et 1er octobre, un séminaire international sur « Les normes et la qualité dans la construction ». Organisée sous l’égide du ministère de l’Equipement et du Transport, cette rencontre a connu la participation de plusieurs experts marocains et étrangers provenant de divers corps de métiers.
Antonia Trujillo séduite par le Maroc
La ministre espagnole de l’Habitat est tombée sous le charme de notre pays. En témoignent ses nombreuses visites dans le Royaume, mais aussi son action soutenue dans le sens du renforcement de la coopération entre son pays et le Maroc dans le domaine de l’Habitat. Présente la semaine dernière à Fès à l’occasion d’un séminaire organisé sous le thème «La fiscalité immobilière et les opportunités d’investissements dans l’immobilier », Antonia Trujillo a plaidé de nouveau cette cause.
Elle s’est dite prête à tout mettre en œuvre pour amener les secteurs publics et privés marocains et espagnols à mieux collaborer pour ce qui est de la construction des villes et la recherche de solutions pour un meilleur usage du foncier.
Habitat : sommet euro-méditerranéen fin novembre en Espagne
L’Espagne accueillera fin novembre prochain un sommet euro-méditérranéen sur l’habitat.
Plusieurs thèmes seront à l’ordre du jour lors de cette manifestation, notamment le renforcement de la coopération entre les deux rives de la Méditerranée en la matière. Une occasion de plus pour les Espagnols de faire les yeux doux aux professionnels de l’habitat et de l’urbanisme marocain.
Des villas économiques pour la classe moyenne
Après le programme de construction de 200.000 logements économiques, lancé par les autorités gouvernementales vers la fin des années 90 et les différents programmes visant la lutte contre l’habitat insalubre, place maintenant à un programme d’habitat destiné à la classe moyenne. Plusieurs projets sont en discussion, notamment celui de la construction de 2000 villas économiques, annoncé par Taoufik Hejira dernièrement.
L’habitat, un secteur au cœur de l’INDH
«Le secteur de l’habitat est au cœur de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) ». Les propos sont ceux de Taoufik Hejira, ministre délégué chargé de l’Habitat et de l’Urbanisme, qui a affirmé que l’Initiative lancée le 18 mai dernier par SM le Roi Mohammed VI accorde une grande priorité à l’accès des Marocains démunis à un logement décent.
Une stratégie à moyen terme, a-t-il indiqué, a été élaborée dans le but de l’éradication des bidonvilles à travers l’exécution du programme "villes sans bidonvilles" et l’élévation du rythme de production de logements sociaux pour atteindre les 100 mille unités par an. Cette stratégie, a-t-il ajouté, entend également favoriser un produit adaptable au pouvoir financier des familles à faible revenu via la production des unités de logements évaluées entre 80 et 120 mille DH.
Le ministre a également fait savoir que le secteur de l’habitat sera rentable au cours des 50 années à venir en raison du déficit enregistré au niveau national.
Quand les universitaires saluent le code de l’urbanisme
A l’occasion d’une table ronde, organisée vendredi 30 septembre par l’Agence urbaine de sauvegarde de Fès (AUSF), sous le thème «Le code de l’urbanisme au Maroc: un nouvel outil pour l’organisation de l’espace», plusieurs universitaires ont salué l’initiative d’élaboration de ce texte juridique.
Pour Esserghini Farissi (doyen de la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Fès) par exemple, la collecte des textes juridiques et l’élaboration du code de l’urbanisme sont une revendication longtemps attendue par les opérateurs de l’aménagement et de l’urbanisme.
L’universitaire a également souligné que cette initiative louable vise à échanger les idées et confronter les aspects académique, scientifique et pratique de l’urbanisme. Qualifiant de "brûlant" le thème abordé, le doyen a estimé que le nouveau code de l’urbanisme est un défi à relever pour construire un Maroc moderne et prospère.