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Al Omrane : Le programme «Villes sans bidonvilles» réalisé à hauteur de 83%

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Depuis son lancement en 2004, le programme a permis de réaliser de réels progrès sur le terrain. Globalement, 58 villes sur 85 ciblées par le programme ont été déclarées récemment villes sans bidonvilles.

Lancé depuis maintenant 14 ans, où en est-on du programme «Villes sans bidonvilles»? Cette initiative qui a permis l’amélioration du cadre de vie de milliers de ménages à faibles revenus en relogeant un grand nombre de familles. Du côté du Groupe Al Omrane, ce chantier concerne actuellement près de 300.000 ménages. A ce stade, l’état d’avancement du programme fait ressortir un taux de réalisation de 83%, dévoile une source de l’entreprise publique. A fin 2017, 232.000 ménages ont ainsi été relogés. Plus encore, 16.000 ménages sont concernés par les unités d’habitat disponibles et en attente de transfert sur la même période, indique la même source. Dans le même sens, 17.438 ménages sont concernés par les unités en cours de travaux.

Depuis son lancement en 2004, le programme «Villes sans bidonvilles» a permis de réaliser de réels progrès sur le terrain. Globalement, 58 villes sur 85 ciblées par le programme ont été déclarées récemment villes sans bidonvilles par le ministère de l’aménagement du territoire national, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville. La dernière en date est Settat qui a été annoncée en septembre dernier comme étant une ville sans bidonvilles. En se référant aux statistiques dévoilées, le nombre de ménages concernés par le programme, suite aux différentes actualisations des recensements, est de 403.691 à fin 2017. L’éradication des bidonvilles n’est pas une mince affaire et pour reloger les ménages concernés, un partenariat a été élaboré avec les collectivités territoires pour assurer la mise en application de ce programme. L’objectif étant d’améliorer l’offre habitat aux couches sociales les plus démunies et résorber par conséquent l’habitat insalubre.

Au niveau des politiques publiques, ce programme se base dès lors sur la contractualisation par ville entre l’Etat, les autorités locales et les collectivités territoriales. Outre le rôle principal de lutter contre l’habitat insalubre, il s’agit également de prévenir la prolifération des bidonvilles. Pour y parvenir, la tutelle se charge de mobiliser le foncier et de mettre l’opérateur public à la disposition du programme. A son lancement trois opérateurs publics ont été chargés de la mise en application du programme, à savoir Al Omrane, Diyar Al Mansour et Idmaj Sakane. Au niveau territorial, il s’agit pour les autorités de recenser et notifier les listes des bénéficiaires, d’encadrer les opérations de transfert des ménages et procéder aux démolitions des baraques. Les collectivités territoriales, quant à elles, ont pour mission de mobiliser le foncier communal par exemple et de délivrer entre autres les autorisations administratives. Notons qu’en 2018 l’État a consacré un budget de 2,83 milliards de dirhams pour l’habitat dans le cadre de la loi de Finances 2018. L’objectif étant de produire 800.000 unités de logement à l’horizon 2021 afin de réduire le déficit en logement.

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