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Crédit immobilier : Les plus bas taux que vous pouvez négocier

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Meilleurtaux Maroc passe au crible les tarifs pratiqués actuellement par les banques pour ressortir le meilleur tarif que peut décrocher un demandeur de crédit en faisant le tour du marché.

La cure de minceur se poursuit pour les taux du crédit immobilier acquéreur. Ils ont terminé le troisième trimestre 2016 à 5,34%, soit 10 points de moins que ce qui a été constaté le trimestre d’avant, selon la dernière enquête de Bank Al-Maghrib (qui soit dit en passant intègre aussi les taux pratiqués sur la clientèle des promoteurs immobiliers). On en est à 11% de régression depuis le début de l’année 2015 puisque les banques facturaient encore leurs financements aux acquéreurs à 6% à cette dernière date.

Mais si l’on peut tenir la poursuite de la baisse des taux du crédit logement pour avérée,  ce qu’il est surtout intéressant de savoir pour les particuliers c’est dans quelle mesure ils peuvent en profiter. Autrement dit, quels sont les plus bas taux qu’ils peuvent effectivement décrocher aujourd’hui dans les conditions actuelles du marché. Le courtier en prêts immobiliers Meilleurtaux Maroc, spécialiste à l’accompagnement des demandeurs de crédit acquéreur, dresse un baromètre qui renseigne précisément sur la question. Celui-ci passe au crible les tarifs pratiqués actuellement par les banques pour ressortir le meilleur tarif (hors taxes et hors assurances) que peut décrocher un demandeur de crédit en faisant le tour du marché.

Ce tarif dépend naturellement d’abord de la durée. A cet effet le baromètre récapitule les meilleurs taux respectivement sur des durées de 7, 15, 20 et 25 ans. Ensuite, le taux varie selon le profil de risque du client, qui est apprécié par la banque à travers la part de l’apport personnel du client, son âge, ses revenus, son reste à vivre (le revenu disponible après paiement des mensualités de crédit) et plus généralement la manière dont il gère son budget. Ainsi le baromètre détaille les taux pour des clients présentant respectivement un excellent profil, un bon profil et enfin un profil standard.

Précisons enfin aussi que les conditions de financement qui ressortent du baromètre de Meilleurtaux  correspondent à des taux conventionnés entre le courtier et les banques de la place. Ils sont donc un peu plus avantageux que les taux les plus bas du marché, du fait que le courtier fait jouer un argument volume auprès des établissements pour décrocher les conditions les plus favorables. Un client qui négocie lui-même son financement supporterait globalement autour de 0,15 point d’intérêt en plus par rapport au baromètre de Meilleurtaux, cet écart pouvant varier selon les cas.

Les emprunteurs à bon profil peuvent décrocher du 3,99% pour leur financement sur 7 ans

S’agissant de taux fixes, les excellents emprunteurs peuvent actuellement prétendre à un taux de 4,7% pour un financement sur 25 ans, selon le baromètre. Le tarif est de 4,6% sur 20 ans et 4,5% pour les durées inférieures. Notons que les plus bas pour les meilleurs profils de risque se sont maintenus au même niveau depuis le début de l’année, selon le baromètre de Meilleurtaux.

En revanche les lignes ont largement bougé pour les profils intermédiaires. Ils peuvent accéder à un taux fixe de 5% s’ils optent pour un financement sur 7 ans et la barre peut descendre à 4,90% pour le financement sur 25 ans, voire 4,7% pour les crédits de 15 ou 20 ans. En janvier 2015 encore, cette catégorie d’emprunteurs se faisait appliquer un tarif démarrant à 5% dans le meilleur des cas et allant jusqu’à 5,15%.

Ce qui nous amène à la clientèle standard pour laquelle il est aussi possible de négocier de meilleurs taux par rapport au début de l’année. Les meilleurs taux du marché ressortent pour cette cible un tarif de 5,05% pour des crédits sur 7, 15 et 20 ans tandis que le financement sur 25 ans est facturé 5,15% à comparer à un maximum de 5,25% qui avait cours jusqu’en janvier dernier. Outre les taux fixes, le baromètre détaille les plus bas taux variables que peuvent actuellement négocier les différents profils de clients. Ainsi, un client présentant un excellent profil de risque peut se financer à un taux variable de 3,7, 3,8, 4 et 4,2% selon que la durée de son crédit s’étende à 7, 15, 20 ou 25 ans.

Les emprunteurs à bon profil peuvent dérocher du 3,99% pour leur financement sur 7 ans et ils peuvent bénéficier de 4,2% sur 15 ans, 4,3% sur 20 ans et 4,4% sur 25 ans. Enfin la clientèle standard peut prétendre à 4,05% pour un crédit à taux variable sur 15 ans. Et cela monte progressivement à 4,3% pour un financement sur 7 ans, 4,6% sur 20 ans et 4,7% sur 25 ans.

A signaler que les plus bas taux variables, tels qu’ils ressortent actuellement, sont en nette régression par rapport au début de l’année, plus encore que ce qui est observé pour les crédits à taux fixe, et ce pour quasiment toutes les durées de financement et tous les profils de clients. Cela doit pousser la clientèle à se réintéresser à ces formules de financement surtout que, selon les spécialistes, la conjoncture leur restera favorable à moyen terme. Les pronostics du marché plaident en effet pour un maintien, voire une baisse de l’index du taux variable sur les prochains mois. Sachant qu’un emprunteur rembourse l’essentiel de sa charge d’intérêt en début de crédit, il a la possibilité d’exploiter déjà fortement l’avantage retiré de son taux variable sur les premiers mois de son financement, expliquent les spécialistes. Last but not least, plusieurs mécanismes sont proposés aujourd’hui par les banques pour minimiser les dégâts en cas de renversement de tendance.       

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Evolution trimestrielle des transactions immobilières: Une hausse de 14,2% à fin septembre

ImmobilierLégère progression des actifs immobiliers au troisième trimestre de l’année.  A fin septembre, l’indice des prix des actifs immobiliers (IPAI), établi par Bank Al-Maghrib,  a affiché une hausse de 0,6%, par rapport au trimestre précédent,  et ce sous l’effet essentiellement de l’accroissement des prix des appartements. Le prix du résidentiel a affiché au troisième trimestre de l’année une progression de 1%.

Les actifs commerciaux ont suivi le même trend. Ils ont connu une amélioration  de 1,5% à fin septembre. En revanche, le prix du foncier a fléchi pour la même période de 0,3%. Le troisième trimestre de l’année a également été marqué par une hausse significative des transactions. Ces dernières ont connu un pic de 14,2%. Les transactions des biens résidentiels ont grimpé de 18,3% au troisième trimestre, suivis d’une hausse de 8,1% de celles de biens commerciaux et de 1,1% de celles du foncier.

Comparé à la même période de l’année précédente, la banque centrale fait ressortir, en glissement annuel, une hausse de 1,4% des prix des biens immobiliers. Cette progression reflète, selon Bank Al-Maghrib, des accroissements de 0,6% pour le résidentiel, de 2,4% pour le foncier et de 4,4% pour les biens commerciaux. Les transactions ont crû de 24% sur l’année. La banque centrale souligne dans ce sens des transactions en hausse de 26,2% pour le résidentiel, de 15,8% pour les terrains et de 20,6% pour les biens à usage commercial.

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