Immobilier

Essaouira : vers un habitat sain et propre

© D.R

Essaouira sera déclarée «Ville sans bidonvilles» à l’horizon 2008. En plus des bidonvilles, l’ancienne Mogador se penche également sur l’épineux problème des maisons menaçant ruine, notamment à la médina.
Le ministre délégué chargé de l’Habitat et de  l’Urbanisme, Toufiq Hjira, a précisé que le problème de ces constructions est en phase d’être résolu, lors des travaux  de la 5ème session de l’université conviviale d’Essaouira. En fait, les maisons menaçant ruine à Essaouira sont au nombre de  1.700 et se situent à l’intérieur des murs de l’ancienne Médina. C’est ainsi que lors de cette manifestation axée sur «Le développement urbain: potentiels et contraintes », Toufiq Hjira a annoncé que le problème de 180 ménages a été  résolu tandis que les travaux de constructions de 600 autres logements seront programmés dans les plus brefs délais.
Et d’ajouter que ces ménages bénéficieront d’habitat salubre dans le cadre de deux programmes portant le nom de «Taffoukt» et de «Ville nouvelle».
Dans ce sens Toufiq Hjira n’a pas omis de rappeler qu’Essaouira «fait partie des rares villes du Royaume où toute forme de reproduction de l’habitat insalubre est presque inexistante, et cela grâce aux Souiris, à l’autorité  locale, aux élus et aux autres administrations qui interviennent dans le secteur». Par ailleurs, ces deux nouveaux projets ont une capacité d’accueil de 120.000 habitants sur une superficie totale de 300 hectares. Pour ce qui est des autres formes d’habitat insalubre à éradiquer, plusieurs projets sont au programme.
Il s’agit d’une autre opération, intitulée Argana, initiée par l’ERAC sur une superficie de 40 hectares. En termes d’équipement, le projet de « Ville nouvelle » nécessitera 500 millions de dirhams alors que le coût de celui de l’ERAC avoisine les 100 millions de dirhams. Mais à l’ancienne Mogador, il ne s’agit pas uniquement d’habitat. C’est ainsi que le renforcement des autres infrastructures de base a été érigé comme une priorité.
L’enveloppe budgétaire allouée à ce chantier pour 2004-2005 s’élève à près de 46 millions de dirhams, dont notamment 36 millions de dirhams pour le secteur de l’eau. Il est à signaler que le programme «Villes sans bidonvilles » a été lancé par le Souverain en 2004. Le programme, qui bénéficiera à 212.320 ménages, vise à l’horizon 2010 la  résorption de l’ensemble des bidonvilles en milieu urbain (1.000 bidonvilles), répartis dans 70 villes dont 15 concentrent près de 70 % de la population bidonvilloise (Casablanca et périphérie, axe Rabat-Salé-Témara et Agadir). «Villes sans bidonvilles », qui sera réalisé pour un coût estimé à 11,23 milliards de dirhams, dont 3,575 milliards de subventions de l’Etat, se répartit en deux catégories de projets, ceux déjà conventionnés et ceux à programmer. Certains observateurs de la place pensent qu’à ce rythme, Essaouira méritera le prestigieux titre de « Ville sans bidonvilles » à l’horizon 2008.
Par ailleurs, le marché de l’immobilier de l’ancienne Mogador n’a pas cessé d’accroître au cours de ces dernières années. Et ce sont surtout les riads qui sont de plus en plus lorgnés par des investisseurs aussi bien nationaux qu’étrangers intéressés par une aussi belle et attirante ville.
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