Immobilier

Une nouvelle ville à Rabat

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La Société nationale d’équipement (SNEC), ayant fusionné actuellement avec d’autres OST dans une seule et même structure, Al Omrane, réalise dans la périphérie de Rabat un important projet urbanistique. Il s’agit de la zone d’urbanisation nouvelle (ZUN) Ouled Zaërs dans la commune de Aïn Aouda. C’est une véritable nouvelle ville qui sera construite sur une aire de près de 95 hectares. En fait, cette opération intègre trois composantes majeures. Premièrement, le projet Habitat. Deuxièmement, le projet Activité et enfin la composante sociale.
Concernant la première composante, il faut rappeler que le projet a été conçu dans un souci de prévention de l’habitat insalubre et de régulation du marché immobilier régional. Le programme d’habitat de la ZUN Ouled Zaërs comprend ainsi une offre importante d’unités d’habitat, avec des logements de R+2 à R+4, et une action de résorption des bidonvilles. Nous pourrons citer comme exemple la planification de 272 lots d’habitat social préventif, 30 lots d’équipements sociaux d’accompagnement et surtout le recasement de tous les ménages du site Akreuch (décharge de Rabat). Il s’agit de 756 lots de relogement dont bénéficieront plus de 1.500 familles.
Ceci, sans compter 1.200 lots de recasement pour les ménages du bidonville Laouamer, situé à Aïn Aouda.
Cette opération d’envergure, dont les travaux et les réalisations sont suivis de près par SM le Roi Mohammed VI en personne, nécessite une enveloppe de 344,35 millions de DH. Le projet est ainsi financé, au-delà des apports des attributaires, par des subventions à hauteur de 140 millions de DH dont plus de 126 millions de DH de subvention du Fonds de solidarité de l’habitat et le reste du budget général de l’Etat.
Dans un objectif d’accompagnement économique de la ZUN et pour favoriser l’insertion sociale des ménages transférés vers la nouvelle ville de Aïn Aouda, la SNEC a prévu de réaliser une zone d’activité sur une superficie de 18 hectares pour l’aménagement de 101 lots industriels. C’est justement la composante « activité ». Le coût estimatif de ce projet est de plus de 37 millions de DH pour un délai de réalisation de 18 mois. Le financement es constitué, en plus des apports des bénéficiaires, d’une subvention du ministère de l’Industrie à hauteur de 25 millions de DH. La réussite de ces projets d’habitat et d’industrie impose une série de mesures d’accompagnement. Le ministère de l’urbanisme en est conscient. D’où la mise en place d’importants équipements sociaux.
Pour assurer un minimum d’équipements fonctionnels au moment du transfert des populations bidonvilloises, plusieurs départements ministériels et des mécènes seront impliqués dans le cadre de conventions spécifiques pour la réalisation de huit équipements. Il s’agit de deux écoles, un collège, un centre de santé, deux mosquées, un centre de formation professionnelle et une maison de jeunes.
Pour le financement, deux banques ont été impliquées dans le projet. Il s’agit de la Banque Populaire et la BMCE. Pour bénéficier d’un crédit-logement, il est nécessaire de passer par ces banques. Car un fonds de garantie a été créé. Financé à hauteur de 30 millions de DH par la Fondation Mohammed V pour la solidarité, ce fonds est géré par la CDG.

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