Economie

Industrie : Biscuiterie : Jettou répare le préjudice

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La restitution de 2000 DH par tonne de sucre au profit de la Caisse de compensation, décidée par le Ahmed Lahlimi sous le gouvernement Youssoufi, a été annulée. La mesure a été entérinée par le Premier ministre, Driss Jettou, lors d’une réunion avec les professionnels du secteur de la confiserie et la biscuiterie tenue mercredi 15 février à Rabat. Il s’agit d’une doléance que les différents intervenants du secteur n’ont cessé de faire depuis de nombreuses années.
Industries des boissons sucrées gazeuses et non gazeuses, chocolateries, biscuiteries, confiseries, conserveries de fruits, industries de dérivés de lait, industries de crèmes glacées et pâtisseries industrielles sont ainsi concernées par cette mesure dont l’annonce officielle interviendra dans les jours qui viennent. Cette mesure représente, signalons-le, un manque à gagner pour l’Etat variant entre 80 et 90 millions DH. Une source au sein de la Caisse de compensation précise que cette fluctuation s’effectue suivant les quantités de sucre consommées par les Marocains en une année. «Il était temps que cette restitution cesse. Elle reflète cet engagement longtemps répété par le gouvernement en faveur du renforcement de la compétitivité de cette branche industrielle nationale », explique le directeur d’une unité industrielle. C’est justement ce que le Premier ministre a réitéré lors de la réunion de mercredi. Driss Jettou a ainsi insisté sur la nécessité de renforcer la compétitivité du secteur, affirmant que le gouvernement accorde un intérêt particulier au développement de cette industrie qui souffre terriblement de la concurrence de produits étrangers, arabes et turcs notamment. Et c’est pour pallier à ce problème que les professionnels de la confiserie et de la biscuiterie ont soumis à la Primature ainsi qu’aux départements ministériels concernés, celui du Commerce, de l’Industrie et de la Mise à niveau de l’Economie ainsi que les Affaires économiques et générales, une série de mesures qui concernent les droits de douanes sur les produits intrants. La farine est régie par un régime spécial dit de prix cible. «Si les cours internationaux sont élevés, les droits de douanes baissent. Si par contre ces mêmes cours sont en baisse, la répercussion est à la hausse au niveau des droits de douanes. Ce qui permet de maintenir les prix sur le marché national à un niveau qui ne change pas beaucoup », explique ce professionnel. Mais les autres produits-intrants dans la fabrication des biscuits et confiseries sont soumis à des droits de douanes qui peuvent atteindre 50 %. Pour la poudre de cacao par exemple, ces droits sont de l’ordre de 17,25. Pour les graisses alimentaires, ces droits varient entre 17,25 et 25 %. Plusieurs mesures sont à l’étude. Elles vont dans le sens d’une baisse contrôlée de ces droits. Démantèlement douanier oblige.

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