Pas de changements à relever au niveau industriel. Le contexte est stable au premier mois de l’année.
La stagnation continue de plomber aussi bien la production que les ventes du secteur. De ce fait, le taux d’utilisation des capacités (TUC) serait resté quasiment inchangé. C’est d’ailleurs ce qu’ont confié les chefs d’entreprises interrogés par Bank Al-Maghrib dans le cadre de son enquête mensuelle de conjoncture. Le sondage effectué au mois de janvier démontre que la stagnation de la production recouvre une hausse dans l’«agroalimentaire» et dans le «textile et cuir» conjugué à une baisse dans l’«électrique et électronique». La production dans les branches de la «chimie et parachimie» et la «mécanique et métallurgie» est restée quant à elle inchangée.
S’agissant des ventes, elles se seraient améliorées dans la «mécanique et métallurgie» et dans l’«électrique et électronique». En revanche, elles se sont repliées dans la «chimie et parachimie» et se sont stagnées dans l’«agroalimentaire» et dans le «textile et cuir». Les commandes auraient, quant à elles, connu une baisse, avec un carnet de commandes qui serait resté à un niveau inférieur à la normale. Se référant à l’enquête de la banque centrale, la baisse des commandes résulte du repli observé dans l’«agroalimentaire» et dans la «chimie et parachimie». En contrepartie, les commandes se seraient, en revanche, accrues dans trois branches d’activités. Il s’agit en effet du «textile et cuir», de la «mécanique et métallurgie» et de l’«électrique et électronique». Par ailleurs, Bank Al-Maghrib indique dans son enquête mensuelle que les carnets de commandes seraient restés à un niveau inférieur à la normale au mois de janvier. Cette stabilité a été observée dans l’ensemble des branches d’activité.
Malgré la stagnation les industriels restent optimistes. Les prévisions pour les trois prochains mois portent sur une hausse de la production et des ventes. Cette reprise devra concerner l’ensemble des branches d’activité. Bank Al-Maghrib souligne, en revanche, que plus du tiers des entreprises ne disposent pas de visibilité quant à l’évolution future de l’activité.