Economie

Industrie : Nouvelle zone à Bouskoura

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Pour attirer les investissements, Casablanca n’y va pas par quatre chemins. Une seule manière est préconisée et elle prévoit la mise en place du plus grand nombre possible d’infrastructures d’accueil des investisseurs. C’est dans cette optique que s’inscrit la nouvelle zone industrielle qui va être aménagée sur la route de l’aéroport international Mohammed V. Un terrain de 26 hectares, se situant non loin de l’Institut supérieur de commerce et d’administration des entreprises (ISCAE), a été dédié à abriter cette nouvelle plate-forme d’investissement dont le plus grand souci est de réduire le poids du foncier pour les investisseurs potentiels, notamment étrangers. A l’instar du parc industriel de Bouskoura aménagé par la Chambre française de commerce, l’exploitation de la nouvelle zone a été confiée à un groupe français. Et tout semble indiquer que le nouveau projet, qui devrait répondre notamment au besoin
que connaît le pays en matière d’offre foncière répondant aux normes actuelles et proposée à des conditions avantageuses, suivra l’exemple de son prédécesseur dont le succès a été très grand. Pour ce qui est de l’aménageur de la nouvelle zone, il s’agit de la Caisse de dépôt et de gestion, spécialiste en la matière, puisque c’est elle qui a eu la tâche d’aménager la technopole de Nouaceur. Pour ce qui est des entreprises cibles, il s’agira certainement à des unités industrielles non polluantes, créatrices d’emplois et exerçant, de préférence, dans les secteurs de l’industrie de l’électronique, du textile, du cuir, des pièces automobiles, de la plasturgie et des meubles.
La nouvelle zone industrielle de Bouskoura est ainsi destinée à accompagner la dynamique que connaît actuellement cette région où se sont déjà implantées deux zones d’activité à très haut potentiel. D’abord le parc industriel
de Bouskoura dont la société
gestionnaire, dénommée Société de gestion et d’exploitation du
parc industriel de Bouskoura (SOGEPIB), comporte, outre la Commune Rurale de Bouskoura, la Caisse de dépôts et consignations française, la Caisse de dépôts et de gestion ainsi que des institutions financières des secteurs de la banque et de l’assurance. Depuis le début de la commercialisation des lots vers la fin de l’année 2002, le succès a été immédiat. En une année, 62 % des lots (entre 500 et 5000m2) ont été commercialisés. Bois, plastique, chimie fine, électrique, électronique et textile sont les secteurs à forte présence dans le parc (73%). La mécanique et l’alimentaire y occupent 17%. Le total des investissements en cours est estimé à 375,54 millions de dirhams. Pour ce qui est de la technopole, installée sur une surface de 120 hectares, et dont la taille des lots varie de 1788 à 5674 m2, elle est gérée par l’Office national des aéroports (ONDA). Mais c’est une zone qui est loin de remporter le succès escompté. Et ce pour
de nombreuses raisons. La première, qui a trait au mode de commercialisation préconisé par ses initiateurs, est loin de répondre aux besoins des investisseurs potentiels. Et pour cause, les terrains sont cédés en location aux intéressés pour une durée de vingt ans reconductible. La commercialisation de la zone se trouve donc limitée par le fait que les investisseurs marocains préfèrent la propriété plutôt que la location. A ceci s’ajoutent d’autres raisons qui se rapportent notamment à l’absence de réseau hors-site et le branchement de la zone actuellement au réseau de l’ONDA qui est relié à la station d’épuration.

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