Une mise à niveau, les infrastructures routières du pays en ont besoin ! Consciente de cette priorité, la Banque européenne d’investissement (BEI) s’y attaque en prêtant au Maroc près de 1,7 milliard de dirhams. Un prêt accordé en vertu d’un contrat signé, mercredi à Rabat, par le ministre de l’équipement, du transport et de la logistique, Aziz Rabbah, et le vice-président de la BEI, Philippe de Fontaine Vive.
Ce prêt, accordé à la Caisse pour le financement routier et promu par la direction des routes, contribuera au financement de l’élargissement et du renforcement d’environ 1.650 km de routes et la reconstruction de 30 ouvrages d’arts prioritaires. «En développant les infrastructures routières, nous soutenons la croissance et l’emploi au cœur des territoires.
Nous favorisons le tourisme et les investissements futurs de développement», a indiqué M. de Fontaine Vive en se félicitant de l’initiative de la BEI. Un sentiment partagé par Mohammed Boussaid, ministre de l’économie et des finances, qui a présidé la cérémonie de signature, et Rupert Joy, ambassadeur chef de la délégation de l’union européenne au Maroc, qui était également de la partie.
Ce prêt, qui permettra, de surcroît, de désenclaver les zones rurales, est également destiné à l’amélioration des conditions de vie des citoyens. «En assurant une meilleure sécurité des conducteurs et passagers, nous améliorons la qualité de vie des habitants. Ainsi agit la BEI: une action avant tout concrète pour répondre au mieux aux besoins des Marocains», a enchaîné le vice-président de la BEI.
En effet, une attention particulière sera, dans le cadre de ce prêt, portée aux mesures de sécurité des usagers, passagers et habitants des zones concernées afin qu’elles soient conformes aux normes internationales en la matière et réduisent le nombre d’accidents sur les routes marocaines qui font des milliers de morts vu leur état défectueux.
Pour sa part, M. Rabbah a plaidé pour la modernisation du réseau routier à travers le développement des grandes infrastructures et celles à caractère social, en l’occurrence le réseau routier dans le monde rural. «Nous avons un programme pour moderniser le réseau routier. Toutefois il faut savoir garantir un équilibre entre le développement des grandes infrastructures et celles à caractère social, tout en assurant le maintien des anciens projets qui sont en service», a-t-il précisé. L’avenir nous le dira !