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INPT : 7 filières pour des lauréats entreprenants dans le numérique

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Elles seront opérationnelles dès la rentrée prochaine

Dès la rentrée universitaire, 7 filières consacrées au digital seront opérationnelles à l’Institut national des postes et télécommunications (INPT). Il s’agit, selon le nouveau directeur Mohamed Abdelfattah Charif Chefchaouni, qui les a présentées mardi à Rabat, des filières Data engineer, Ingénieur développement des services numériques, Ingénieur des systèmes et services numériques, Ingénieur innovation et AMOA, Ingénieur cloud et IOT, Ingénieur smart information et communication technology et Ingénieur confiance numérique.

Amélioration du cycle ingénieur
En initiant ces filières, l’INPT entreprend, selon M. Chefchaouni, qui dirige l’institut depuis février dernier, une démarche «innovatrice». Ainsi, l’institut désire «être une référence en matière de digital». «Nous souhaitons accompagner l’agence du développement numérique. Nous voulons également une formation de concurrence», enchaîne-t-il. Dans ce sens, le directeur rappelle la tenue en compte du plan Maroc Numeric 2020. Par l’occasion, M. Chefchaouni indique que l’INPT appelle à s’ouvrir sur son écosystème national et africain. «Nous sommes dans une posture d’amélioration du cycle ingénieur en l’adaptant au marché», ajoute-t-il.
Le directeur est également conscient du caractère fondamental des soft skills pour l’insertion des lauréats. D’où l’intérêt de recourir à des méthodes numériques. L’objectif ultime étant de former des ingénieurs innovants et entreprenants dans le numérique. Aussi, le lancement de ces filières se veut de permettre à l’institut de travailler « à l’aise » en évitant que les étudiants ne soient pas entassés dans les amphis.

Les étudiants des classes prépa et les autres
«Nous prenons après le Bac, soit avec une licence, soit avec un DEUG, voire après les classes préparatoires», détaille-t-il. Dans ce sens, l’INPT mènera une campagne auprès des élèves des classes préparatoires aux grandes écoles. Il s’agit d’une caravane qui sera destinée aux élèves de la 2ème année des classes préparatoires aux grandes écoles, entre les mois de janvier et mars. La caravane ciblera l’ensemble des centres préparatoires aux grandes écoles du Royaume dont Rabat, Meknès, Fès, Casablanca, Mohammedia, Marrakech, Agadir, Tanger, Beni-Mellal et Safi.

Les prochaines démarches de l’INPT
«Des partenariats efficaces sont à rechercher», poursuit M. Chefchaouni. Le directeur reconnaît également le devoir de l’institut d’accompagner le volet sociétal afin de répondre aux besoins de reconversion des jeunes. La recherche n’est pas en reste puisqu’elle constitue à ses yeux le driver de toute la stratégie de l’école. «Nous avons des projets de recherche d’ici janvier. Nous allons mettre en place des chaires et des masters de recherche à partir de la rentrée 2019-2020», avance-t-il.
Déjà, trois masters consacrés à la transformation digitale, la cyber-sécurité et l’Internet des objets sont en mis en place. «Nous continuerons l’effort de formation certifiante avec la création d’une licence professionnelle», détaille-t-il. Le directeur annonce également qu’un système de qualité sera, à son tour, mis en place pour mesurer la performance de l’institut qui travaille également sur un incubateur et un Fablab.

L’apport de l’ANRT
Dans l’ensemble, l’institut lance les 7 filières en augmentant les moyens comme le précise le directeur en marge de la conférence de présentation de celles-ci. «Il s’agit de moyens financiers de la part de l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT) à travers la contribution des opérateurs à la formation», précise M. Chefchaouni. En détail, cette contribution se fait par des opérateurs qui, en vertu de la loi, paient 0,75% de leur chiffre d’affaires que l’ANRT collecte. Une partie de ce taux est destinée à financer l’INPT. Aussi, les moyens humains sont importants. «Nous avons lancé toute une stratégie de recrutement relativement ambitieuse. Cette année, nous ouvrons six postes et nous allons continuer à recruter parce que nous avons beaucoup de départs à la retraite tout en nous ouvrant sur des experts externes pour enseigner», conclut-il.

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