Economie

Internet et réglementation

L’infiltration des réseaux informatique, ou l’espionnage financier via l’internet, continuent à alimenter les grands films américains. Il était de coutume au Maroc, d’appréhender ses situations avec un certain recul.
Cela ne se passe que chez les autres. Toutefois, la sécurisation en matière d’exploitation des sites web au Maroc, pose actuellement problème. Nos « surfers » ne sont pas passifs. L’attrait de la manipulation des plates-formes d’exploitation a provoqué de nombreux dégâts, qui sont difficilement recensés. Les intrusions sont diversifiées. Le danger met en alerte tout particulièrement, en matière de diffusion des correspondances des dirigeants d’entreprises, souligne le portail Menara. Le même support précise que : « l’offre de sécurisation disponible sur le marché marocain reste dominée par le marketing, d’où la nécessité de prendre son temps, se former et ne pas agir sous la pression. » Cette critique est dirigée vers les entreprises proposant à force de slogans et de promotion publicitaires, des systèmes de sécurisation des sites internet. Précisions que la plupart des internautes ne déterriore pas les configurations des sites. Mais, c’est d’initié qu’il s’agit plutôt.
« On sensibilise nos clients sur le choix de mots de passe intelligents », précise Mme Widad Belmajdoub, responsable des services web à Maroc Connect. Pour plus de clarté, elle s’explique : « on conseille l’hébergement des sites sur des plates-formes Linux ou Solaris. L’hébergement sur une plate-forme Microsoft vulnérabilise le site ». Il faut entendre par hébergement : « un système d’exploitation cumulée à un programme qui distribue le protocole « http », qui permet d’afficher le contenu sur internet. La vulgarisation impose de préciser la notion de http. Selon la même source, il s’agit de l’instrument qui « réveille et publie les échanges. Pour en revenir à la pate-forme Microsoft, cette dernière « peut-être contrôler à distance », indique-t-elle. Aussi, « dès que le mot de passe est connu, on y pénétre ». Les chiffres publiés par un site allemand www.alldas.de révèlent que 103 sites marocains ont vu la visites d’intrus, qui ont transformés des caractéristiques des sites wear. « Il y en a certainement plus. Dès que le compte ou le mot de passe viennent à être découverts, on peut même remplacer un site par un autre », souligne Widad Belmajdoub. Comment dès lors contrer ces états de faits. « Si un petit malin est intercepté, on ne peut pas faire grand chose », constate Mme Belmajdoub. En effet, à défaut de réglementation juridique en la matière, il demeure difficile d’appréhender les coupables. La mise en place d’un cadre légal réduira les défaillances en matières de sécurité.

Articles similaires

EconomieUne

Développement numérique : Agadir se dote de son Orange Digital Center

Cette structure a pour mission notamment d’accompagner et stimuler l’écosystème numérique de...

EconomieUne

10ème édition des rendez-vous Casablanca de l’assurance : Les incertitudes au centre des débats des assureurs

Selon Nadia Fettah, il devient plus urgent d’adopter un usage vertueux d’innovation...

Economie

7ème Conférence internationale sur le big data et l’Internet des Objets (BDIoT’24) : Les travaux démarrent à Fès

Les travaux de la septième Conférence internationale sur le big data et...