Economie

Karim Hajji : «Nous ciblons 2000 entreprises»

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ALM : Oujda est la cinquième étape dans un périple qui vous conduira dans huit villes. Dans quel but opérez-vous ?
Karim Hajji : C’est par souci de proximité et pour être à l’écoute des entreprises qui souhaitent s’introduire en Bourse que nous avons lancé une caravane baptisée «Caravane de la Bourse» pour mettre en exergue les avantages de l’introduction en Bourse. C’est une tournée qui a commencé en avril et qui prendra fin le 17 juin à Casablanca après avoir visité Tanger, Rabat, Marrakech, Fès, Oujda, Laâyoune et Agadir. C’est une nouvelle approche pour opérer et qui est conçue en collaboration avec tous les professionnels du secteur. La Caravane de la Bourse associera à chacune de ses escales une élite d’experts et d’entrepreneurs qui représentent des sociétés de Bourse, des banques d’affaires et des entreprises déjà cotées (conviées à témoigner de leur expérience), ainsi que la fine fleur des décideurs de chaque région. A travers cet événement, nous ciblons quelque 2000 entreprises à travers cette caravane pour leur expliquer que nous sommes une institution qui accompagne les entreprises marocaines dans leur développement et leur croissance.

Quel est, au juste, le principe d’une caravane qui sillonne les régions ?
Le principe d’une caravane dans les régions est de rapprocher la Bourse de l’ensemble des entreprises qui opèrent au niveau des régions. C’est expliquer, en termes simples, en quoi consiste la Bourse et quel est l’apport que nous proposons pour accompagner le développement des entreprises de notre pays. Au niveau de l’Oriental par exemple, on s’inscrit par rapport à la dynamique impulsée par le Souverain à travers d’importants programmes structurants à l’instar de la technopole d’Oujda, l’agropole de Berkane et le Westmed de Nador. Je suis ravi de voir qu’il y a plus de quarante entreprises qui sont venues à notre rencontre. Un nombre plus important que celui réalisé dans les autres villes que nous avons visitées et qui sont Tanger, Fès, Marrakech et c’est presque autant que Rabat.

Comment expliquez-vous cet engouement  ?
La Bourse est à Oujda pour accompagner les entreprises qui veulent aller loin dans leurs projets, qui travaillent en pensant au futur et aux avantages qu’ils peuvent en tirer. Ceci dit, nous coopérons par conviction citoyenne et c’est dans ce sens que nous soutenons la commune urbaine d’Oujda par un don d’une vingtaine d’ordinateurs pour permettre aux services de la commune de fonctionner efficacement. C’est notre manière de s’impliquer aussi dans l’effort de développement humain avec une pensée pour l’importance de l’apport des ressources humaines dans ce développement.

Ne pensez-vous pas qu’il y a d’autres moyens pour la vulgarisation et la généralisation de la culture de la Bourse ?
C’est ce que fait notre école qui a formé quelque 3000 personnes en 2009 et qui compte former plus cette année notamment avec la formation des formateurs au sein des banques. Ces derniers assureront, par la suite, la formation des chefs d’agences et le large public. Nous avons entamé les démarches pour lancer un site Internet sous peu. Un effort pédagogique que nous souhaitons insuffler aux régions afin de nous inscrire dans les dynamiques régionales et voir comment on peut accompagner cet effort de décentralisation en présence d’un coin de Bourse dans certaines régions. C’est une nouvelle approche qui sera débattue par notre conseil d’administration.

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