L’innovation semble être au cœur des priorités à la CGEM. C’est en effet aujourd’hui que le débat sera ouvert et sera orienté vers la compétitivité que peuvent procurer la R&D (Recherche et développement) et l’Innovation.
Pour rappel, cet ingrédient est vital pour la survie des entreprises et à fortiori en période de crise.
Les managers devraient, en effet, prendre leur bâton de pèlerin et scruter de nouveaux horizons qui leur permettraient d’améliorer leurs gains de productivité et les consolider.
Ce n’est que de cette manière que le redémarrage de l’économie d’une Nation est possible.
Pour l’heure, il semblerait que le tissu économique constitué principalement de PME demeure encore sourd à cette démarche qui signifierait plus pour leurs managers des investissements à retour incertain.
Un tel modèle sous entend en effet une forme de management moderne et des prises de risque calculées par les managers concernés.
La problématique a toute son importance, certes, dans certains secteurs pointus (aéronautique, agro alimentaire, High tech…) mais compte tenu de l’importance du tertiaire au Maroc, les enjeux pourraient se situer ailleurs à savoir dans la qualité de service.
Or à ce niveau, ce seront les Hommes et les Femmes dans leurs compétences et dans leurs capacités à transférer leurs savoirs qui primeront dans la balance des priorités du manager.
Les règles des équilibres managériaux sont claires. Il suffit de bien distribuer les cartes en interne en terme de responsabilité. Car c’est aussi –et surtout – par la valorisation des compétences que la compétitivité est atteinte.