Trois chefs d’Etat africains et de nombreuses personnalités du monde entier sont invités à réfléchir sur le thème: « Développement de l’Afrique: chemin parcouru et perspectives d’avenir » et à discuter du rôle de la BAD dans l’amélioration des conditions de vie sur le continent, où plus de 320 millions de personnes vivent avec moins d’un dollar par jour.
La rencontre donnera lieu à un historique du chemin parcouru par l’Afrique depuis les indépendances et discutera de l’intégration régionale et des relations économiques internationales.
Il sera en particulier question du rôle de la BAD « face aux défis de l’Afrique » et de son appui au Nouveau partenariat pour le développement en Afrique (Nepad). Fondé en 1964, le groupe de la BAD est l’une des cinq principales banques multilatérales de développement au monde; ses actionnaires sont constitués de 77 Etats (53 africains et 24 non africains). Elle a financé 2.786 opérations par des engagements de 60 milliards de dollars US.
Dans son Premier plan stratégique (2003-2007), la BAD ambitionne de devenir « la principale institution de financement du développement durable » avec pour « objectif primordial » d’aider au recul de « la pauvreté généralisée dans la majorité des pays africains ».
L’Afrique sub-saharienne compte 33 des 55 pays les plus pauvres du monde, selon le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
La BAD a inscrit ses opérations au profit des pays membres dans les objectifs du millénaire qui visent à réduire de moitié la pauvreté d’ici en 2015 et table sur une amélioration des performances économiques de l’Afrique, « en pleine mutation ». Le taux annuel de croissance du PIB y est passé de 1,3% en moyenne au début des années 1990 à 4,2% en 2003, note la BAD.