Un intérêt particulier est accordé au Programme national d’économie d’eau d’irrigation (PNEEI). Un nouveau contrat de financement unit, dans ce sens, le Maroc à la Banque européenne d’investissement (BEI). Ce partenariat s’inscrit dans le cadre de la politique du gouvernement sur le plan agricole. Il vise le renforcement des installations et des équipements permettant l’économie d’eau en termes d’irrigation. Ainsi, l’accord de prêt signé par Nizar Baraka, ministre de l’économie et des finances, et Philippe de Fontaine Vive, vice-président de la BEI, porte sur un montant d’environ 467 millions de dirhams. Ce financement servira à atténuer les effets de la raréfaction des ressources en eau et à améliorer l’efficience d’utilisation de l’eau en irrigation. Trois bassins sont concernés à cet égard, à savoir le Gharb, le Haouz et le Souss-Massa.
Selon les signataires de cet accord, l’objectif est de mettre en place un équipement moderne des systèmes d’irrigation permettant ainsi une meilleure utilisation de l’eau et assurant en conséquence une meilleure productivité des agriculteurs. Notons que le programme national d’économie de l’eau d’irrigation s’inscrit dans le cadre de l’appui à la nouvelle stratégie de développement agricole, Plan Maroc Vert. Ledit plan a atteint d’importants objectifs dans différentes régions du Maroc. Son état d’avancement à l’Oriental témoigne de la pertinence de la stratégie agricole. Le taux de réalisation des projets programmés dans le cadre du Plan Maroc Vert à l’horizon 2020 a connu un progrès considérable. Se référant aux dernières données de la direction régionale de l’agriculture de l’Oriental, 40% des 77 projets ont été réalisés ou en cours de réalisation dont 4 nouveaux projets ont vu le jour cette année au profit de 14.233 agriculteurs, soit un investissement de 149 millions de dirhams.
La valeur moyenne annuelle d’investissement a atteint, pour sa part, les 760 millions DH. Si la production animale et végétale est privilégiée à l’Oriental, l’arboriculture se place au cœur des investissements agricoles dans la région du Meknès-Tafilalet. Le pommier a connu, dans le cadre du Plan Maroc Vert, un développement important, et ce grâce aux initiatives privées stimulées par les subventions octroyées par l’État.
Vers la modernisation des systèmes d’irrigation
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