«Les viandes de volailles contrôlées et mises sur le marché ne représentent aucun danger pour la santé du consommateur».
C’est en ces termes que la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole au Maroc (Fisa) rassure les consommateurs quant à la salubrité de ce type de viande. La fédération apporte ainsi des éclaircissements concernant l’incitation à la non consommation de la viande des poules pondeuses et reproductrices. Faisant l’objet d’articles parus dans des quotidiens arabophones, ces incitations ont été formulées par un responsable d’une association, laquelle selon la Fisa n’a aucune légitimité au regard de la loi 03-12 relative aux interprofessions agricoles et halieutiques du 17-07-2012. «La supposée association, dans le seul objectif de pousser à l’augmentation des prix du poulet chair, s’est attelée à dénigrer la qualité d’autres produits avicoles», indique la fédération dans sa mise au point.
Et de poursuivre qu’ «il va sans dire que les viandes de poules pondeuses et reproductrices sont mises à la vente sur le marché marocain depuis plus de quarante ans, sans que ce type de viande présente un danger pour la santé du consommateur on ait jamais été boycotté. Au contraire, elle est de plus en plus appréciée dans la mesure où elle répond à la demande d’une catégorie de consommateurs qui la préfère et y trouve les valeurs gustatives comparables à la viande de poulet dit beldi». La fédération a également démenti la supposée interdiction de la consommation des viandes de poules pondeuses et reproductrices dans les pays étrangers.
«Ces déclarations, outre le fait qu’elles viennent d’une association n’ayant aucune qualité pour s’exprimer au sujet du secteur avicole, relèvent de la diffamation pure et simple. Les viandes de ces volailles sont appréciées dans plusieurs pays étrangers selon les habitudes culinaires et alimentaires de chaque pays», apprend-on de la fédération. S’agissant de l’organisation du secteur, la Fisa a indiqué qu’elle est régie par des textes et des lois, soumis au contrôle de l’office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA). L’office assure en effet un suivi rigoureux des fermes d’élevage et un contrôle permanent des viandes destinées à la consommation. «La Fisa se réserve le droit d’ester en justice contre toute atteinte à l’image de marque des produits avicoles et aux intérêts des éleveurs que nous appelons vivement à se mobiliser contre tout tout ce qui tend à leur nuire et rappelle que seul l’ONSSA dispose de la qualité pour apprécier la salubrité d’un produit», avise la fédération.