Lors de la cérémonie de clôture, présidée par la secrétaire d’Etat mauritanienne chargée auprès du Premier ministre des Technologies nouvelles, Mognana Sow Mohamed Deïna, lecture a été donnée de la déclaration de Rabat, dans laquelle les participants à cette conférence, qui représentent pas moins de 20 pays, ont souligné l’importance de l’Internet dans le développement économique. Dans ce document, les conférenciers affirment que le rôle et les actions des pouvoirs publics sont essentiels pour garantir un accès équitable et durable à l’Internet ainsi qu’un accès aux ressources techniques nécessaires à son fonctionnement. Les participants à cette réunion de deux jours soulignent la nécessité d’une internationalisation de la gouvernance de l’Internet, sur une base transparente, démocratique et multilatérale fondée sur une approche dynamique qui intègre les évolutions technologiques du réseau. Ils réaffirment aussi le droit souverain des Etats à gérer ou à superviser leurs codes pays (ccTLD: country code top level domain), mettant l’accent sur la nécessité pour chaque pays d’assurer des conditions d’accès stables et permanentes au dépôt de nom de domaines à un coût abordable.
Les membres de la CAPTEF estiment, en outre, qu’il conviendrait d’établir un nouveau modèle de Gouvernance de l’Internet qui soit souple et flexible pour permettre une prise de décision rapide, reflétant l’intérêt de tous les gouvernements. Dans ce document, les conférenciers notent qu’un accès équitable aux ressources clés au coeur du fonctionnement de l’Internet est aussi devenu un "impératif politique et économique pour l’ensemble des acteurs de la Société de l’Information", soulignant l’importance de la deuxième phase du Sommet mondial de la société d’information (SMSI), qui se tiendra à Tunis en novembre prochain, dans la réduction de la fracture numérique.