Cette hausse devrait, en outre, "pénaliser le tourisme en provenance des grands pays dépourvus de ressources énergétiques", a ajouté M. Frangialli.
Dans son rapport à l’assemblée de l’organisation, le secrétaire général a estimé que, par contre, la hausse du pétrole devrait "accentuer la tendance déjà observée ces dernières années, de croissance spectaculaire des flux intrarégionaux dans une zone comme le Moyen-Orient".
Globalement, selon M. Frangialli, un renchérissement durable du coût du pétrole entraînera "une dépression de la demande, y compris de celle de voyages et de loisirs", mais aussi "un renchérissement des coûts de production, dans les transports, mais aussi pour le chauffage ou la climatisation des hébergements"".
"Le secteur aérien, déjà fragilisé dans certaines de ses composantes, continuera d’être le premier affecté", a-t-il ajouté.
Toutefois, selon lui, ce renchérissement, malgré la "part d’incertitude", ne devrait pas arrêter la profession du tourisme international, comme en témoigne la progression de 5 à 6% selon l’OMT observée en 2005.
"L’épidémie de Sras a fait plus de dégâts que la hausse des cours du pétrole brut", a jugé M. Frangialli.