Pour les crédits à la consommation, les montants demandés accroissent d’année en année.
La moyenne globale par dossier de crédit a été de 27.000 dirhams à fin décembre dernier au lieu de 24.400 dirhams à fin décembre 2007, selon le rapport annuel de l’Association professionnelle des sociétés de financement (APSF). Par formule de crédit, cette moyenne ressort à 72.700 dirhams pour l’automobile contre 67.000 dirhams en 2007, et à 23.500 dirhams pour les prêts personnels contre 21.300 dirhams en 2007. En effet, au 31 décembre 2008, l’encours de dossiers s’est établi à 1,334 million de dirhams, en hausse de 6 %. Selon toujours les statistiques de cette association, l’encours brut des crédits à la consommation a atteint 36,1 milliards de dirhams, en progression de 5,4 milliards de dirhams ou 17,7%. Cet encours reste dominé par les prêts personnels. Ces derniers ont totalisé 21,7 milliards de dirhams, en hausse de 2,7 milliards soit 14%. En seconde place, il y a le crédit automobile avec 12,4 milliards de dirhams, en hausse de 2,8 milliards de dirhams soit 30%.
Le troisième rang est occupé par le crédit d’équipement domestique et les autres crédits avec un montant de 1,3 milliard de dirhams, en recul de 139 millions soit 9,6%. En queue du peloton, on trouve le crédit revolving avec 688 millions de dirhams, en hausse de 76 millions de dirhams soit 12,4%. Dans son rapport annuel, l’APSF s’est intéressé également à l’évolution du poids des créances en souffrance dans l’encours brut de 2005 à 2008. Ainsi, au 31 décembre 2008, l’encours des créances en souffrance des sociétés de crédit à la consommation s’est établi à 4,1 milliards de dirhams, en progression de 176 millions de dirhams soit 4,5 %. «Ce montant représente 11,4% de l’encours brut, en baisse de 1,4 point par rapport à fin 2007. Depuis 2005, la qualité du portefeuille des sociétés de crédit s’améliore d’année en année», note-t-on dans ce rapport. «Il faut souligner que la baisse de la part des créances en souffrance, aurait été encore plus nette, si les sociétés de crédit à la consommation se voyaient étendre la réglementation fiscale applicable aux banques permettant à ces dernières de radier de leurs bilans les créances en souffrance anciennes», ajoute-t-on (Voir encadré).
Une demande qui a été explicitement formulée lors d’une récente réunion avec audience avec le ministre de l’Économie et des Finances, tenue le 3 juin 2009.
Radiation du bilan des créances en souffrance âgées
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