Dans le cadre du rapport de «synthèse des réalisations des deux première tranches du plan de développement économique et social 2000-2004», réalisé par les bons soins de la direction de la programmation, les résultats des secteurs dits productifs y tiennent une part non négligeable. C’est ainsi que dans le secteur de l’agriculture et de l’élevage, les mesures prises par le gouvernement n’ont pas enregistré les résultats escomptés. Les trois années successives de sécheresse y sont pour beaucoup. Aussi, les taux de couverture des besoins en produits alimentaires de base affichent des pourcentages importants.
En dehors du blé, dont les quantités importées dépassaient les 26 millions de quintaux en 1998, ont atteint 34,5 millions de quintaux durant l’année 2000. D’ailleurs, le cheptel a bénéficié d’une distribution de 25 000 quintaux d’aliments composés, dans les régions sahariennes. Ajoutons à cela «l’importation de 8,2 millions de quintaux d’orge à un coût de 844 millions de DH», de même que : «la prise en charge des coûts de transport et de distribution pour un montant de 210 millions de DH», souligne à cet effet le rapport de synthèse. En matière d’assainissement des créances des agriculteurs vis-à-vis de la CNCA, l’accord signé avec le gouvernement a porté sur le rééchelonnement de la dette au profit de 80 000 agriculteurs soit 70% de ceux concernés. De même source, il est précisé que : «le volume des crédits concernés s’élève à 4 milliards de DH, soit 50% des crédits intéressés par le rééchelonnement». Par ailleurs, en matière de pêche maritime, dans le cadre du plan quinquennal pour la tranche 2000-2001, le secteur a axé ses ambitions autour certaines priorités. Il s’agit notamment de «la préservation des ressources halieutiques, la mise à niveau halieutique et la promotion sociale».
Quant à l’industrie de transformation, au cours de ces deux premières années, les efforts ont surtout porté «la poursuite du programme de zones et de parcs industriels», selon le document sus-cité. Le domaine de l’énergie, pour sa part, a fait l’objet d’un plan stratégique de développement des énergies renouvelables 200-2020. Ses prévisions portent sur la réalisation des besoins globaux de 0,24% en 2001 à 10% en 2011 et à près de 20% en 2020. Selon le même document, il est signalé que «ce plan entraînera jusqu’à 2011 un investissement global de 19 milliards de DH». On apprend également que les tranches III et IV de la centrale de Jorf Lasfar, du parc éolien Abdelkhalek Torrès à Koudia Blanco sont en stade des réalisations.
Le secteur du tourisme s’est distingué durant la période 2000-2001 par «des réalisations importantes sur le plan des projets physiques», souligne la même source. Les prochaines années bénéficieront de l’accord d’application du contrat-programme entre l’Etat et les opérateurs.