Economie

La remise en application du système d’indexation des prix est en cours d’examen (M. Boutaleb)


"Ce système est basé sur la répercussion automatique des fluctuations des prix internationaux sur les prix intérieurs à la hausse comme à la baisse", a signalé le ministre lors d’une réunion avec la fédération de l’énergie et le groupement des pétroliers du Maroc (GPM).

Un communiqué du ministère indique que cette réunion a porté notamment sur la situation des arriérés (3,7 milliards dh pour la période allant du 1er janvier au 31 août 2005) et de la Caisse de compensation vis-à-vis des sociétés de distribution (le déficit global de la caisse devrait atteindre près de 7 milliards dh à fin décembre 2005).

Lors de cette réunion, le ministre a assuré que son département çest conscient de l’importance des difficultés financières rencontrées par le secteur pétrolier en raison de ces arriérés et qu’à cet effet les démarches seront poursuivies auprès des départements concernés en vue de trouver les solutions appropriées à ces problèmes".

M. Boutaleb, qui a salué les efforts déployés par les opérateurs pétroliers en vue d’assurer l’approvisionnement normal du marché en produits pétroliers, malgré le contexte actuel, a souligné que le comité national des approvisionnements, regroupant le raffineur et les distributeurs, continue à assurer la régulation et la programmation de l’approvisionnement en produits pétroliers.

Le programme prévisionnel d’approvisionnement pour la période septembre- décembre 2005 est déjà établi, tandis que celui de l’année 2006 est en cours de finalisation, a-t-il précisé.

Cette réunion a été également l’occasion pour M. Boutaleb de rappeler les grandes lignes de la politique énergétique du Maroc basée sur la sécurité d’approvisionnement, la diversification des formes et des sources d’énergie importée, le développement des énergies renouvelables, la recherche pétrolière, le développement de l’industrie du raffinage, des centres de réception des produits raffinés, des capacités de stockage dans différentes régions du Royaume et la libéralisation du secteur électrique.

Selon lui, grâce à cette politique de diversification des sources d’énergie, la part des produits pétroliers dans le bilan énergétique national est passée de 74 PC en 1995 à 60 PC actuellement et ce par le développement de l’utilisation du charbon, l’introduction du gaz naturel dans la production de l’électricité et la promotion des énergies renouvelables.

Dans le cadre de la mise en uvre du plan gazier national, l’année 2005 a été marquée par la mise en service de la première centrale à cycle combiné à Tahaddart, qui contribue à hauteur de 17 PC de la production électrique nationale, a-t-il ajouté, précisant que deux autres centrales utilisant le gaz naturel (d’une puissance 2×400 MW) seront construites d’ici 2008 à proximité du barrage Al Wahda.

S’agissant du renforcement de l’approvisionnement en gaz naturel, le ministre a fait savoir que des consultations sont en cours concernant la réalisation d’un terminal gazier à Jorf Lasfar, ajoutant, que l’interconnexion des réseaux électriques marocain et espagnol, actuellement en cours de dédoublement, permet d’optimiser le coût d’approvisionnement en procédant aux échanges jugés opportuns.

Dans le cadre de la valorisation des potentialités nationales solaire et éolienne, un plan de développement des énergies renouvelables a été élaboré en concertation avec le centre de développement des énergies renouvelables (CDER), a relevé M. Boutaleb, rappelant qu’un premier parc éolien d’une puissance de 50 MW dans la région de Tétouan a été réalisé en 2001.

En 2007, deux autres parcs totalisant une puissance de 200 MW seront mis en service (60 MW à Essaouira et 140 MW à Tanger) et une centrale thermo-solaire d’une puissance de 230 MW sera construite à Ain Beni Mathar (province de Jérada), a-t-il signalé, ajoutant que la réalisation d’un troisième parc éolien de 350 MW étant en cours de préparation.

Pour ce qui est de la recherche et de l’exploration pétrolière, M.

Boutaleb a indiqué que, depuis l’adoption en 2000 du nouveau code des hydrocarbures, une vingtaine de compagnies pétrolières internationales opèrent actuellement au Maroc.

A cet égard, le ministre a souligné l impératif de doter l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) d’une dotation budgétaire programmée dans le cadre de la Loi des Finances lui permettant de mener un programme d’exploration ciblé et compétitif.

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