C’est l’An I du Plan Maroc Vert. Pour le premier anniversaire de cet acte fondateur, les initiateurs n’ont pas fait dans l’autocongratulation, ni dans le simple échange de formules de félicitations. Ils savaient, on le sentait, qu’il fallait du concret. Or, il y a un acte qui vient donner à l’événement sa véritable dimension. Mardi 14 avril 2009, pas moins de 16 conventions agricoles régionales ont été signées à Fès sous la présidence de SM le Roi Mohammed VI. Le temps est à la régionalisation du Plan Maroc Vert. Le ministre de l’Agriculture et de la Pêche maritime, Aziz Akhannouch, a indiqué à cette occasion que la signature de ces conventions constitue «un engagement fort» de la part des 16 régions du Royaume pour la concrétisation du Plan Maroc Vert. Ces conventions visent la réalisation, à l’horizon 2020, de 1400 projets portant sur l’amélioration et le développement des cultures, notamment des céréales, des agrumes, de l’olivier, du figuier, de l’amandier, des légumineuses, de la betterave et de la canne à sucre, ainsi que la production de viande rouge, de viande blanche et du lait de vache, de chamelle et de chèvre. Et ce n’est pas tout. Comme chacun le sait, le développement de ces cultures ne saurait s’acquérir sans la prise de conscience de la nécessité de la rationalisation de l’utilisation de l’eau. Les conventions ont également pour objectif la préservation et la valorisation des ressources en eau. On voit déjà se dessiner les contours d’un projet intégré, cerné de manière à ne rien laisser au hasard, y compris les caprices du temps. Porté par une vision rationnelle, claire et lucide, le Plan ne manquera pas de porter, à terme, de si beaux fruits. Il promet de faire de l’agriculture notre principal moteur de développement. Et du Maroc, ce paradis rêvé de la verdure. Un pays tout de vert vêtu.