Economie

La stabilité des prix reste l’objectif de la BCE

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La crise financière n’a en rien changé l’objectif de stabilité des prix de la Banque centrale européenne (BCE), déclare son président Jean-Claude Trichet.
A Varsovie, il a assuré que le projet de la BCE de racheter 60 milliards d’euros d’obligations sécurisées ne remettrait pas en cause cet objectif, répondant ainsi implicitement aux critiques formulées en début de semaine par la chancelière allemande Angela Merkel.
Avec la multiplication des signes d’une atténuation de la récession, les mesures exceptionnelles prises par les banques centrales pour relancer la croissance commencent à susciter des interrogations. «Des mesures ont été prises en totale conformité avec le cadre de notre politique monétaire et notre objectif premier de maintenir la stabilité des prix», a expliqué Trichet lors d’une conférence économique. Le président de la BCE a indiqué vendredi que les mesures de liquidité prises par la banque centrale commençaient à porter leurs fruits sur le marché monétaire européen. «Alors même que les anticipations d’inflation restent globalement ancrées sur le long terme à des niveaux compatibles avec la stabilité des prix, nos mesures montrent des signes de renouveau dans le fonctionnement des marchés monétaires en Europe», a-t-il noté. «Une fois que l’environnement macroéconomique se sera amélioré, le Conseil des gouverneurs fera en sorte que les mesures prises puissent être rapidement dénouées et la liquidité fournie absorbée. Ainsi, toute menace envers la stabilité des prix sur les moyen et long termes sera contrée efficacement en temps opportun.» Dans le même temps, John Hurley, membre du Conseil des gouverneurs de la BCE et gouverneur de la Banque centrale d’Irlande, déclarait que les taux européens n’avaient pas nécessairement atteint leurs plus bas et que les décisions futures seraient prises en fonction des données économiques.
«Nous devons étudier les données lorsqu’elles sont publiées et prendre nos décisions par rapport à elles», a-t-il dit à Dublin. «Nous savons que l’année 2009 sera difficile avec notamment une contraction importante. La reprise prendra du temps, elle sera graduelle mais nous en verrons sans doute les fruits dès 2010». Au Japon, Atsushi Mizuno, membre du conseil de politique monétaire de la Banque du Japon, a estimé que les banques centrales allaient devoir expliquer aux marchés comment elles prévoyaient de mettre un terme aux mesures non conventionnelles prises pour lutter contre la récession.

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