Assistance choisie mais clairsemée le soir où j’y suis allé dîner. En majorité de Dames bien habillées (le jeans semble reculer actuellement dans les garde-robes), de Messieurs courtois et élégants (le blazer revient à l’honneur et sort enfin de la naphtaline), l’assistance répartie aux abords de la piscine et dans ces belles suites de salons qui furent les appartements de Giancarlo sur l’arrière de la propriété malheureusement de plus en plus cerné par des bâtiments à 6/8 étages…
L’ héritier de la maison n’apparaît d’ailleurs plus , nous le croisâmes ce soir-là furtivement dans un des salons de l’ancien restaurant dînant à la “marocaine” !!!
Côté cuisine, le chef n’a rien changé à sa manière qui consiste à traiter des produits frais et de qualité, et c’est bien ainsi !
On regrettera en général que les pâtes ne fussent fabriquées “maison” dans une annexe qui se veut italienne, ce serait mieux… et pas plus cher en terme de coût de reviens ! Une cuisine simple qui joue désormais les premiers rôles puisque, désormais, Giancarlo n’égaiera plus de ses propos parfois folkloriques les soirées de la Trattoria.
Tables vivantes, tables vibrantes avec un service pas trop compassé qui nous change de ces restaurants de chaîne où tout est formaté au poil prêt, calibrés aux goûts du jour…
Salade de poissons banale, Bresaula (viande des grisons) tranchée fine un peu atone, spaghettis à la vongole (petits coquillages superbes frais persillés aillés) raviolis à la florentine excellent et copieux, saltimbocca à la romaine noyé dans une sauce un peu trop réduite dommage… Tiramisu parfait !
Guerouane rosé à 140 Dh la bouteille .
Ce restaurant parle aux sentiments, à cette part qui échappe aux pondeurs d’idées brillantes, festives et fugaces.
Il y a ce “je-ne-sais-quoi” du parfum de notre vieux Marrakech qui flotte entre chaque table et qui nous échappe chaque jour un peu plus malheureusement !
Au final… une soirée tranquille dans un site de charme pour amoureux des saveurs justes !
Comptez 400 DH par personne vin compris.
• Pandore