Economie

La troisième voie énergétique

La Fédération de l’énergie a invité, lundi 16 février, Jean-Claude Lenoir, député maire de l’Orne et président du Conseil français supérieur de l’électricité et du gaz, en présence du ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Boutaleb, du président de la Confédération générale des entreprises du Maroc, Hassan Chami et de plusieurs personnalités. Le thème retenu était « La politique de l’énergie en France dans le contexte européen : le choix d’une troisième voie ». L’objectif était de mettre en exergue les principes qui doivent guider la future politique énergétique de la France. Ces principes sont, selon lui, au nombre de quatre: compétitivité, indépendance, respect de l’environnement et droit à l’énergie.
Pour Jean-Claude Lenoir, « la libération prônée par la nouvelle loi ne réduit aucunement le rôle de l’Etat qui reste essentiel pour l’établissement de la politique tarifaire, pour la sécurité de l’approvisionnement et pour le développement des énergies renouvelables, d’autant plus qu’en 2010, 21% de production d’énergie en France, proviendraient de l’énergie renouvelable », a-t-il souligné.
De son côté, Moulay Abdellah Alaoui, président de la Fédération de l’énergie, a mis en relief les changements en cours dans le secteur de l’énergie national, dont certains sont lancés et d’autres programmés (introduction du gaz naturel, la gestion déléguée de l’électricité, redéploiement rationnel des principales logistiques de la distribution, continuité du programme d’électrification rural , création du Centre d’études et de prospectives énergétiques etc..).
Ce fut aussi l’occasion pour Jean-Claude Lenoir de spécifier la tendance qui semble se dessiner à l’avenir pour cette nouvelle politique énergétique de la France dans le contexte européen, ce qu’il appelle le « choix d’une troisième voie. » Cette nouvelle ligne, a-t-il ajouté, fera l’objet d’une nouvelle loi qui sera incessamment adoptée et qui fixera des conditions précises pour le contrôle du marché et fera jouer les règles de la concurrence dans la transparence.
Il est à rappeler qu’après plus de deux années de travail, le Centre d’étude et de prospectives énergétiques (CEPE structure qui fera office d’une « Académie de l’énergie », a vu le jour. Cette entité est appelée à accompagner les efforts du ministère de l’Energie dans la veille économique et stratégique sur l’énergie avec une démarche anticipative. Le principal objectif fixé par la Fédération était la création d’un observatoire de l’Energie.
C’est désormais chose faite avec la signature le 25 juillet 2003 du protocole de coopération entre les ministères de l’Energie et des Mines marocain et l’Industrie français d’une part et la Fédération de l’énergie d’autre part.
Après plus de deux années de travail, cette entité est appelée à accompagner les efforts du Ministère de l’Energie dans la veille économique et stratégique sur l’énergie avec une démarche anticipative. «Le centre sera un instrument de réflexion et un vivier orienté vers la fixation d’une architecture future en matière de consommation énergétique, du type de voyage et globalement, offrir plus de visibilité et de lisibilité aux questionnements à venir », déclare Moulay Abdellah Alaoui, président de la Fédération de l’énergie.

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