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L’activité touristique et hôtelière s’organise à Beni Mellal-Khénifra

© D.R

La région regorge de projets ambitieux

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Avec ses potentialités touristiques, sa flore luxuriante, ses eaux, ses cascades, ses richesses géologiques et rupestres et surtout son authenticité, la région de Beni Mellal-Khénifra tend à devenir une région attractive.

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La région de Beni Mellal-Khénifra est-elle en passe de devenir une destination de villégiature par excellence ? De nos jours, cette contrée qui regorge de potentialités touristiques non négligeables sur le plan national compte trois grands ensembles géographiques distincts : la plaine du Tadla, le piémont appelé aussi Dir et la montagne entre le Haut et le Moyen Atlas. La région attire en moyenne 125.000 touristes par an. Et bien que la vision 2020 table sur un chiffre de 500.000, la capacité d’accueil laisse encore à désirer.

Située à proximité des grandes métropoles, la région dispose d’un grand nombre d’atouts au niveau économique et surtout touristique. La région regorge de projets ambitieux lui permettant de réaliser les résultats escomptés. Notons qu’en 2017, la région a connu le lancement de projets structurants qui ont participé à la promotion du tourisme. D’après des informations recueillies auprès du CRI à Beni Mellal, au total, 20 milliards DH d’investissements ont été validés lors du premier semestre de l’année 2017. Ainsi, tous les acteurs de la région s’accordent à dire que Beni Mellal-Khénifra regorge d’opportunités d’investissements. Qui plus est, l’autoroute et l’aérodrome de Beni Mellal renforcent la connectivité de la région en lui permettant de profiter des flux touristiques des contrées voisines. La région s’est engagée dans la réalisation d’un grand chantier de développement des infrastructures de base à même de booster le tourisme.

Avec ses potentialités touristiques, sa flore luxuriante, ses eaux, ses cascades, ses richesses géologiques et rupestres et surtout son authenticité, la région de Beni Mellal-Khénifra tend à devenir une région attractive. Cependant et malgré les efforts déployés par les autorités publiques et des opérateurs concernés, les infrastructures routières laissent à désirer surtout dans les régions montagneuses. Mais, «grâce aux progrès réalisés dans le domaine touristique, la région deviendra par excellence la destination la plus convoitée par les touristes», confient certains opérateurs de l’hôtellerie et du tourisme.

Pour Brahim Mojahid, président du Conseil régional de la région de Beni Mellal-Khénifra, «le vrai problème reste l’enclavement des zones montagneuses. Au niveau de la région, 60% de la population habitent des zones montagneuses. Donc la priorité doit être accordée au désenclavement de la région». Quant aux secteurs à fort potentiel dans la région, M. Darmouch, directeur du CRI, précise que «le cœur d’activité de la région est axé sur le tourisme et l’agriculture».

En outre, la contribution du Conseil régional dans la promotion du tourisme a des conséquences positives sur le développement du tourisme dans la région, Ainsi, le plan de développement régional (PDR) a réussi à faire de la région la destination de référence du tourisme vert au Maroc.

La région recèle de sites touristiques divers. Dans la province de Beni Mellal par exemple, l’on distingue la source d’Ain Asserdoune, les gorges de Tgzirt, Taghbalout Nouhlima, la cédraie de Taadlount les greniers de la falaise d’Aoujgal. Dans la province d’Azilal, le site des cascades d’Ouzoud, Zaouiat Ahansal, la vallée des Ait Bougamez, le cirque d’Anerqui, le pont d’Imi Nifri, Tamga Amsfrane. Dans la province de Khénifra, il y a la casbah de Moha ou Hamou, le site d’Aguelmame Azegza, le lac Ouiouane, le lac Aguelmane Abekhane…

Au niveau de la fréquentation des établissements touristiques classés relevant de la délégation provinciale du tourisme de Beni Mellal, et au titre de l’année 2017, le nombre des arrivées a été de 28.889 et celui des nuitées a été de 59.655. Notons que c’est le mois de juillet qui a enregistré le plus grand nombre d’arrivées (5.817). «Le tourisme commence à devenir prospère dans la région et plusieurs investissements y sont en cours de réalisation. Le tourisme est une activité génératrice de revenus dans la région. Les premières expériences de gites ont vu le jour à Azilal où les tarifs des nuitées varient entre 120 et 250 DH», déclare un guide touristique. Le tourisme rural prospère surtout dans les régions montagneuses. Azilal, Bin El Ouidane, le Géoparc Mgoun… sont autant de sites touristiques qui accueillent les touristes à bras ouverts. «Ce sont des lieux où la belle nature exhibe ses fééries», souligne un promoteur avant d’ajouter que «le tourisme dans les régions d’Azilal et de Khénifra est une source de revenus pour les habitants».

L’activité touristique et hôtelière a fait de la région de Beni Mellal une contrée à part entière. Ainsi, la région a déjà eu son Salon du tourisme qui s’est tenu du 5 au 11 mars 2018. Organisé dans la ville de Beni Mellal, chef-lieu de la région, ce salon s’assignait pour objectif de faire de la région une destination de villégiature. Et dans le cadre du contrat-programme régional, plusieurs projets ont été retenus pour une enveloppe budgétaire de 1,1 milliard DH.

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