Economie

L’ALE Maroc-USA invité à Harvard

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Les opportunités d’affaires, d’échanges et de partenariat devant être générées par l’accord de libre-échange conclu l’année dernière entre le Maroc et les Etats-Unis ont fait l’objet d’un déjeuner-débat, vendredi 18 février 2005, à la Harvard Business School, relevant de la prestigieuse université Harvard.
Comme rapporté par l’agence de presse MAP, au cours de cette rencontre, co-organisée et animée par le professeur John Quelch, doyen de la Harvard Business School et consul général honoraire du Maroc à New England, l’ambassadeur du Maroc aux Etats-Unis, Aziz Mekouar a fait un exposé devant un parterre d’hommes d’affaires, d’investisseurs et de chefs d’entreprises de la région de Boston, chef-lieu et centre économique de la nouvelle Angleterre, sur l’accord de libre-échange (ALE), expliquant dans le détail ses dispositions et l’intérêt certain qu’il peut susciter auprès de la communauté des affaires de Boston.
« L’ALE offre des potentialités pour la promotion des échanges commerciaux et des opportunités d’investissement, pour la création d’emplois et pour la consolidation des relations entre le Royaume et Boston », a notamment indiqué M. Mekouar.
Selon les experts, Boston est en bonne position pour jouer un grand rôle dans la consolidation des échanges commerciaux maroco-américains qui sont appelés à connaître une expansion importante grâce à l’ALE. Le Massachusetts a été parmi les 24 Etats américains, dont les exportations au Maroc en 2003 ont atteint plus de 2 millions de dollars et avec l’entrée en vigueur imminente de l’ALE, le volume de ces exportations ne fera qu’augmenter.
À la suite de ce déjeuner-débat, Aziz Mekouar a tenu une réunion avec le club estudiantin Moyen-Orient Afrique du Nord, qui réunit des étudiants de la Harvard Business School et du Massachuestts Institute of Technology (MIT) au cours de laquelle il a donné au jeune auditoire un aperçu sur l’Histoire du Royaume du Maroc et sur le partenariat historique qui lie le Maroc aux Etats-Unis depuis 217 ans et dont l’ALE n’est que la dernière illustration.
M. Mekouar a, par ailleurs, tenu samedi après-midi une réunion avec les responsables du  »Massachusetts Office of International Trade and investment » durant laquelle il a présenté les grandes lignes de l’ALE, les potentialités de l’économie marocaine et les atouts du Royaume, dont entre autre sa proximité avec l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique, qui en fait une plate-forme idéale pour les investisseurs et les exportateurs.
La visite de M. Mekouar à Boston entre dans le cadre d’une campagne lancée aux Etats-Unis pour informer opérateurs économiques et investisseurs sur les énormes opportunités d’affaires offertes par le Royaume ainsi que sur les secteurs porteurs de l’économie marocaine et sur les diverses potentialités dont dispose le pays.
La campagne qui se déroulera tout au long des prochains mois dans plus de dix villes américaines est sponsorisée par le Conseil maroco-américain pour le commerce et les investissements (MATIC). Ce conseil, qui compte parmi ses membres des entreprises, des associations professionnelles et des firmes marocaines et américaines, compte organiser plusieurs activités à travers les Etats-Unis pour consolider le commerce trans-atlantique.
D’après le président-directeur de MATIC, Ted Smith, les échanges commerciaux entre le Maroc et les Etats-Unis sont appelés à connaître une expansion significative grâce à l’ALE.
 »Les échanges en matière de biens et services ont dépassé le cap d’un milliard de dollars en 2003, » a-t-il rappelé, soulignant qu’il ne sera pas difficile pour les échanges commerciaux d’atteindre une croissance annuelle à deux chiffres durant cette décennie. Les exportations des Etats-Unis vers le Maroc sont principalement constituées d’appareils aéronautiques, de céréales et de machines alors que les exportations du Maroc vers les USA comprennent des produits alimentaires, des produits de l’industrie de transformation et du textile.
Le Maroc est aussi une terre de prédilection pour les metteurs en scène qui y sont attirés par la beauté et la diversité de ses paysages ainsi que par ses infrastructures cinématographiques qui l’ont hissé au rang de pôle international du septième art, fait remarquer MATIC qui souligne que le pays, qui a longtemps été admiré pour ses stations touristiques, son industrie textile très compétitive, sa main-d’oeuvre hautement qualifiée et sa proximité des marchés européen, africain et moyen-oriental, est un site hautement avantageux pour les entreprises américaines, dont certaines, et non des moindres, sont déjà implantées au Maroc, telles que CMS Energy, Dell, Delphi, Oracle et Pfizer.

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