Economie

Le besoin de liquidité des banques s’atténue

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Depuis le début de l’année, le marché banque connaît une sous-liquidité qui agit sur ses équilibres. Un léger rebondissement de cette tendance vient d’être remarqué par le ministère de l’Economie et des Finances. En effet, le besoin de liquidité des banques s’est atténué au cours du deuxième trimestre 2010 après l’accentuation enregistrée au cours du premier trimestre 2010, selon la dernière note de conjoncture de la Direction des études et des prévisions financières (DPEF) qui relève de ce ministère. Ce relâchement découle de l’effet de la baisse du minimum requis au titre de la réserve monétaire suite à la décision de Bank Al-Maghrib de réduire son ratio de 2 points de pourcentage, pour le ramener à 6% à compter du 1er avril 2010, explique-t-on à la DPEF. De ce fait, la Banque centrale a réduit le volume moyen de ses interventions pour l’injection de la liquidité à travers «les avances à 7 jours sur appels d’offres» et qui a atteint 15,6 milliards de dirhams au deuxième trimestre après 19,3 milliards au premier trimestre, selon la même source. Il y a lieu de signaler que Bank Al-Maghrib a décidé lors de son conseil du 15 juin 2010 de maintenir inchangé le taux directeur à 3,25%, jugeant que les risques entourant la prévision de l’inflation restent légèrement orientés à la hausse, en liaison avec les perspectives d’évolution des prix à l’importation et du crédit bancaire. Par ailleurs, et s’agissant du taux interbancaire moyen pondéré au jour le jour (TIMPJJ), il a atteint en moyenne 3,28% au cours du deuxième trimestre 2010, en repli de 3 points par rapport au premier trimestre 2010. De même, la volatilité du taux interbancaire a baissé de 3 points pour s’établir à 0,04%. S’agissant du volume moyen des transactions interbancaires, il a reculé de 21,3% par rapport au premier trimestre 2010 pour atteindre 2,8 milliards de dirhams, selon la même source. Concernant l’évolution des taux débiteurs, les résultats de l’enquête de Bank Al-Maghrib auprès des banques pour le premier trimestre 2010 révèlent une légère hausse du taux moyen pondéré du crédit bancaire de 2 points, comparativement au quatrième trimestre 2009, pour s’élever à 6,65%, selon cette note de conjoncture. Toutefois, ce résultat recouvre des évolutions différenciées des taux appliqués aux différentes catégories de prêts. En effet, les taux sur les crédits à l’équipement ont enregistré la plus forte hausse de 102 points pour atteindre 7,99% et ceux assortissant les crédits à la consommation ont progressé de 3 points pour s’établir à 7,33%, précise-t-on à la DPEF. En revanche, les taux appliqués aux crédits à l’immobilier ont marqué une baisse de 13 points pour atteindre 6,16% et ceux appliqués aux facilités de trésorerie ont reculé de 6 points pour s’établir à 6,52%.

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