Economie

Le GPBM établit un nouveau cahier des charges

Braquages de banques, vols de convois d’argent, hold-up des sociétés de transferts de fonds… Le Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM) a tenu une réunion au ministère de l’Intérieur pour chercher des solutions au problème d’insécurité.
Ainsi, le ministre de l’Intérieur, Chakib Benmoussa, a présidé, vendredi  18 avril, à Rabat, une réunion avec une délégation représentant les responsables des sociétés de banques et de transfert d’argent, consacrée à l’examen des mesures à mettre en œuvre pour améliorer la sécurité de leurs agences. Selon un communiqué du ministère de l’Intérieur, cette rencontre avec Othman Benjelloun, président du GPBM, s’inscrit dans le cadre de nombreuses démarches de sensibilisation menées de concert avec les secteurs privés exposés à des risques sécuritaires spécifiques.
Concrètement, le ministère de l’Intérieur et le GPBM ont convenu de l’élaboration d’un nouveau cahier de charges définissant les normes des moyens et équipements à déployer ainsi que les procédures à suivre en matière de sécurité.
Ces normes seront exigibles pour les nouvelles agences à ouvrir, alors que celles déjà existantes bénéficieront d’un délai de mise à niveau pour s’y conformer.
En effet, les sociétés de banques se penchent actuellement sur l’élaboration d’un plan d’actions basé essentiellement sur l’amélioration de la sécurité interne des agences bancaires. Ce nouveau  plan prévoit le déploiement, durant les prochains mois, d’importants moyens humains et technologiques. À titre d’exemple, on parle de système de sas d’entrée. Comme dans certaines agences bancaires en France, ce système est doté de deux portes, l’une communiquant avec l’autre, de manière à ce que la première ne s’ouvre que si la seconde est fermée. Donnant ainsi la possibilité aux agents de sécurité de l’agence d’interdire l’accès à un individu suspect. Lors de cette réunion avec les membres du GPBM, Chakib Benmoussa a rappelé «les nombreux cas d’actes criminels, dont ont été la cible certaines agences bancaires durant les derniers mois, soulignant à cet égard le risque potentiel d’interactions entre ce type de criminalité et les réseaux terroristes, comme l’ont démontré les récents évènements».
«Une prise de conscience et un engagement dans l’effort de sécurité ont été enregistrés auprès des opérateurs du secteur bancaire à travers l’amélioration qualitative des moyens tant humains que techniques mis en place. Cet engagement qui devra se poursuivre et sera sans nul doute encouragé par l’entrée prochaine en vigueur du texte de loi régissant le domaine de la sécurité privée et du transport de fonds», a ajouté M. Benmoussa, dans une déclaration relayée par l’agence de presse MAP.
En effet, la loi 27-06, publiée dans le dernier Bulletin Officiel au mois de décembre 2007, a régi les activités mais aussi les conditions d’exercer  en fixant les limites et en définissant un peu plus les normes selon lesquelles opèrent les sociétés exerçant dans le domaine de la sécurité. 

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