Economie

Le Maroc séduit de plus en plus

Le Maroc est à un tournant, d’une part, les avantages de l’association avec l’Europe, cumulées à la ratification des accords de l’organisation mondiale du commerce (OMC). D’autre part, l’engagement pris auprès de certains Etats du Maghreb et du Moyen-Orient, dans le but de créer une zone de libre-échange arabe, sont autant d’arguments qui ont favorisé l’attrait des investissements étrangers vers le Royaume. Ainsi, en matière d’investissements directs étrangers, le Maroc tient lieu au cours de ces dernières années, de destination privilégiée de ces fonds. C’est sur cette base que l’ambassadeur du Maroc en France, Hassan Abouyaoub, a dressé son discours lors du forum sur « l’acte d’investir au Maroc » à Paris. Cette rencontre s’est tenu lundi et mardi dernier et entre dans le cadre de la première convention France-Maghreb.
« Le Maroc récolte aujourd’hui les fruits de son ouverture, de sa libéralisation économiques, des réformes engagées, il y a plus de vingt ans et qui ont abouti, en 1996, à l’adoption de la charte de l’investissement », a-t-il déclaré à cette occasion.
Le représentant du royaume, a également rappelé le nombre de conventions multilatérales dans le commerce et l’investissement, comme celle de Washington, portant dur le règlement des différends concernant l’investissement (CIRI). De même, qu’il a mis en avant la conclusion de l’accord avec l’agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA).
Par ailleurs, M. Abouyoub a souligné les résultats chiffrés au terme de « l’assainissement du cadre macro-économique et la restauration des indicateurs financiers ». Ce qui se traduit par un déficit budgétaire qui passe de 12% du PIB en 1982 à 2,5% en 2000, et par un taux d’inflation qui durant la même période enregistre 10 à 1,9%. L’autre intervenant au cours de cette manifestation, est le directeur des investissements extérieurs, Hassan Bernoussi, qui a annoncé que les investissement étrangers directs ont atteint en 2001 plus de 33 milliards de DH. « Grâce à un ensemble de mesures réglementaires et juridiques et à des incitations d’ordre fiscal et douanier », a-t-il précisé.
En dehors de différentes dispositions destinées à améliorer « l’environnement des affaires et qui sont complétées par des instruments d’appui à l’acte d’investir sous forme de contributions et d’avantages accordés aux investisseurs par l’Etat marocain », le rôle tenu par la Fonds Hassan II a également été mis en exergue. Et bien entendu, M. Bernoussi a souligné les avantages des dispositions de la lettre royale, portant création des centres régionaux d’investissements. Ces derniers apporteront leur contribution aussi bien en matière d’allégement des procédures de création d’entreprises, qu’en matière de soutien aux investisseurs.

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