Le nouveau noyau dur de Vivendi Environnement

Un nouveau noyau dur se constitue au sein de Vivendi Environnement. La maison-mère, Vivendi Universal a annoncé dimanche soir la vente de sa participation dans sa filiale de traitement d’eau. Elle cède la moitié de ses actions, soit environ 20,4% du capital de sa filiale à un groupe d’investisseurs, dont la BNP Paribas, qui doit acquérir le reste des titres d’ici la fin 2004.
Selon les informations communiquées par V.U, ce groupe d’investisseurs stables compte des géants comme AGF, le groupe AXA, BNP Paribas, la Caisse nationale des caisses d’épargne, la Caisse des dépôts et consignations, le Crédit lyonnais, le groupe CM-CIC, le groupe CNP, le Crédit Agricole Indosuez, Dexia Crédit Local, Electricité de France, Eurazeo, Generali, Groupama, Médéric Prévoyance, la Société Générale et Wasserstein Family Trust.
D’après les modalités de cessions, à chaque action parmi les 82,5 millions d’actions cédées est attachée une option d’achat. Elle permet à ces investisseurs d’acquérir jusqu’au décembre 2004 le reste des actions pour un prix d’exercice de 26,5 euros par unité. Aussi, comme l’indique un communiqué publié par V.U, si l’ensemble des options d’acquisition est exercé, cela se traduirait par une sortie totale de Vivendi Universal du capital de Vivendi Environnement . «Au jour de la réalisation de l’opération, le 24 décembre 2002, Vivendi Universal recevra en contrepartie de la cession des actions et de l’octroi des options d’achat, un montant d’environ 1,856 milliard d’euros, correspondant à un prix de 22,5 euros pour chaque action Vivendi Environnement accompagnée d’une option d’achat», précise ce même communiqué.
Comme conséquence directe à la cession de Vivendi Environnement, Vivendi Universal s’attend à une réduction notable de sa dette nette comptable, de l’équivalent de 37 milliards d’euros à la fin de l’année dernière à près de 14 milliards d’euros au 31 décembre prochain.