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Le nouveau port de Jorf Lasfar coûtera environ 7 milliards de dirhams

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Le lancement des travaux est prévu prochainement après l’achèvement des études techniques des ouvrages portuaires

Sept milliards DH est le coût des travaux de réalisation du nouveau port énergétique de Jorf Lasfar (NPJL), soulignent des responsables du ministère de l’équipement, du transport et de la logistique. 

Ainsi, le lancement des travaux est prévu après l’achèvement des études techniques des ouvrages portuaires du port qui sont en cours de finalisation et ils devront démarrer en 2017.  Les études sont actuellement au stade d’avant-projet détaillé.

Sachant que le délai prévisionnel des travaux de construction du port est de 5 ans.   En effet, ce nouveau port qui fait partie des cinq nouveaux ports à réaliser dans la droite ligne de la stratégie nationale portuaire à l’horizon 2030 s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de cette stratégie qui a pour vision d’avoir des ports performants, catalyseurs de la compétitivité de l’économie nationale, moteurs du développement régional, du territoire et acteur incontournable dans le positionnement du Maroc comme plate-forme logistique du bassin méditerranéen.

Selon le ministère, «cette stratégie, qui comprend 6 Pôles portuaires, consiste à renforcer l’offre portuaire du Pôle Abda-Doukkala capable de saisir des opportunités futures (trafic énergétique et hydrocarbures…) et répondre aux besoins du pays en ce qui concerne le trafic énergétique notamment celui du GNL gaz naturel liquéfié dans une première phase, et celui des hydrocarbures dans une seconde phase». Ainsi la vocation du nouveau port serait  de desservir un trafic GNL (Gaz naturel liquéfié) «en 1ère phase» et répondre aux besoins du trafic des hydrocarbures et du trafic additionnel de GNL (en 2ème phase). Selon la même source «le port de Jorf Lasfar est programmé pour accompagner la stratégie énergétique du Royaume. Son impact est plutôt national, il répondra dans sa première phase, aux besoins d’importation GNL pour les programmes «Gas to Energy» et «Gas to Industry».

Le port aura une capacité de réception de GNL de l’ordre de 7 BCM (Milliards de mètres cubes) a terme, le port aura une capacité de traitement de 17,5 Mt d’hydrocarbures (brut et raffiné), et une capacité additionnelle de traitement du GNL de 5 BCM. À cela s’ajoute que le futur port comprendra essentiellement les ouvrages en première phase qui contient une digue de protection d’une longueur de 2200ml et un poste dédié au trafic GNL à une profondeur de 14m ainsi de 4 postes adossés à la digue principale pour les hydrocarbures à une profondeur variant de 14 à 19 m. Par ailleurs, il est à mentionner que lors de la présentation en décembre 2014 du plan gazier, le  ministère de l’énergie, des mines, de l’eau et de l’environnement avait spécifié que le développement du GNL au Maroc visait à couvrir d’abord les besoins de production d’électricité pour satisfaire ensuite les besoins de l’industrie et d’étendre enfin progressivement son utilisation aux consommateurs tertiaires et résidentiels.

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